Cours d'histoire complet et très clair portant sur un volet important et toujours d'actualité du programme de terminale : les conflits israélo-arabes et israélo-palestiniens. Utilisable pour la préparation du bac d'histoire ou des concours de sciences-po, il reprend et analyse les relations entre Israël, les pays arabes et les Palestiniens depuis l'indépendance de l'état juif jusqu'à l'arrivée de Mahmoud Abbas au pouvoir.
[...] Vers une coexistence pacifiée En 1992, l'élection du travailliste Yitzhak Rabin fait naître un grand espoir. Avec la collaboration d'intellectuels et d'universitaires israéliens, le gouvernement norvégien organise la tenue de pourparlers discrets avec de hauts responsables de l'OLP à Oslo. Fin août 1993, une déclaration de principes sur des arrangements intérimaires d'autonomie est rédigée conjointement par les deux parties. Elle est solennellement signée par Shimon Peres et le représentant de l'OLP Abou Mazen, le 13 septembre 1993 à la Maison-Blanche, après que Arafat et Rabin aient accompli le geste tant attendu de la reconnaissance mutuelle. [...]
[...] Ce nouveau texte fixe les trois retraits prévus par Oslo II à mars 1997, septembre 1997 et à la mi-mai 1998. Une fois encore ce calendrier n'est pas respecté. Une nouvelle table ronde est organisée en octobre 1998 aux États- Unis, à Wye River, où un nouveau calendrier des trois retraits en souffrance est de nouveau arrêté. Ce dernier plan n'est pas plus respecté que les précédents. Il faut une nouvelle réunion en Égypte à Charm el-Cheikh, en septembre 1999, pour arrêter un ultime calendrier. [...]
[...] Première de portée historique : le 30 octobre 1991, une conférence de paix israélo- arabe s'ouvre à Madrid, parrainée par les États-Unis et la Russie. Palestiniens, Israéliens, Jordaniens et Syriens y participent. LE PROCESSUS DE PAIX On a commencé à parler de processus de paix avec la signature du 13 septembre 1993, par Yasser Arafat et Yitzhak Rabin, de la déclaration de principe prévoyant une période d'autonomie transitoire de cinq ans, au terme de laquelle devait être conclu un accord sur le statut définitif de Gaza, de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est. Bien des calendriers et des échéances n'ont pas été tenus. [...]
[...] Les Israéliens sortent vainqueurs du conflit, et un armistice est signé avec les Arabes en 1949. Israël, faisant valoir l'hostilité des nations arabes voisines, ne veut plus entendre parler de la constitution d'un État palestinien, et entreprend une politique d'expulsion. Pour les Palestiniens, l'année 1948 est celle de la nakbah la catastrophe. En mai, ils ne sont plus que sur une population globale de plus de habitants à être demeurés sur le territoire personnes se rassemblent à Gaza (passée sous le contrôle de l'Égypte) et en Cisjordanie (occupée puis annexée en 1950 par la Transjordanie, donnant ainsi naissance au nouveau royaume de Jordanie), et autres commencent une vie d'errance, dans 71 camps de réfugiés. [...]
[...] Enfin, l'accord fixe l'échéance du 4 mai 1999 pour l'ouverture des discussions sur le statut définitif des territoires palestiniens occupés. Les échéances palestiniennes sont tenues. En revanche, les retraits israéliens sont différés et Yitzhak Rabin est assassiné le 5 novembre par un extrémiste juif. À la surprise générale, Benyamin Netanyahou (membre du Likoud), adversaire des accords d'Oslo, est élu Premier ministre israélien. Il faut attendre janvier 1997 pour parvenir enfin à un accord sur le retrait d'Hébron, la dernière des grandes villes occupées de Cisjordanie. [...]
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