Le mot composé "kakumei" vient du chinois archaïque ge ming. Le premier idéogramme ge, peut traduire divers concepts. A l'origine, il signifie "la peau", puis par extension "écorcher", "enlever", "retirer", "modifier", "réformer". Le second entrant dans la composition du mot "kakumei", ming, signifie "ordre", "décret", "mission", "mandat". Le composé peut se traduire comme "retrait du mandat (accordé à l'empereur par le ciel)", "retrait de la mission céleste".
Mais il ne faut pas se méprendre sur le sens de l'expression "mission céleste". Il n'y a ici aucune intervention d'une volonté divine, du moins au sens où nous l'entendons (...)
[...] On trouve d'autres passages faisant référence à cette idée, outre dans le Yi King, dans les autres oeuvres des Anciens, comme cette Ode de Shi-Jing : Le Ciel charge l'hirondelle, de descendre du ciel et de donner naissance aux Shang . Dans l'Antiquité, Dieu nomme les Tang guerriers qui ordonnent les quatre directions célestes Le mandat céleste tombe, selon l'interprétation chinoise de l'état, sur la très grande vertu, pour l'honorer. Au contraire, quand il s'en montre indigne, un souverain se voit retirer son mandat céleste. [...]
[...] Les hommes qui sont des vauriens et des voleurs, on les appelle des personnes comme les autres. Je fais partie de ceux qui soutiennent l'exécution de ces personnes comme les autres nommées Zhou (le dernier des souverains Shang). Mais je ne suis pas pour l'assassinat des princes. La doctrine de l'état pour les Chinois, dans laquelle la théorie de la légitimation des souverains ou d'une dynastie sur la raison du mandat céleste est le point de mire, est au moins en théorie, dans toute l'histoire de la Chine traditionnelle. [...]
[...] Révolution et mandat céleste en Chine ancienne Ainsi, le mot composé “kakumei” vient du chinois archaïque ge ming. Le premier idéogramme ge, peut traduire divers concepts. A l'origine, il signifie puis par extension “écorcher”, “modifier”, “réformer”. Le second entrant dans la composition du mot ming, signifie “mandat”. Le composé peut se traduire comme “retrait du mandat (accordé à l'empereur par le “retrait de la mission céleste”. Mais il ne faut pas se méprendre sur le sens de l'expression “mission céleste”. [...]
[...] Meng-zi répond: Il leur laisse la surveillance concernant la conduite des sacrifices, et si tous les esprits sont ainsi très satisfaits, alors cela veut dire que le ciel les accepte. Il leur laisse la responsabilité concernant la conduite des affaires humaines, et si les affaires sont bien administrées, de sorte que sous lui le peuple est en paix: ainsi le peuple l'accepte. Le ciel lui donne l'Empire. C'est à cause de cela que je dis: le souverain ne peut donner l'Empire à aucun autre. [...]
[...] Le souverain ne peut pas donner l'Empire à un autre. - Oui, mais les Shun ont eu l'Empire. Qui leur a donné? Meng-Zi répliqua: Le ciel lui a donné. -Le ciel lui a donné: il lui a confié le mandat avec un ordre express? Meng-Zi répondit: Non. Le ciel ne parle pas. Il montre seulement son désir à celui dont le comportement personnel et la conduite conviennent. - Il montre son désir à celui dont ( . Comment cela arrive-t-il? [...]
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