Europe, guerre, économie, Allemagne, Russie, Empire ottoman, service militaire, Triple Alliance, attentat Sarajevo, puissances européennes, bataille des Dardanelles, artillerie, Quatorze Points, Wilson, armistice
Au début du XXe siècle, la concurrence économique est forte. L'Allemagne est devenue, au début du XXe siècle, la première puissance industrielle d'Europe. Guillaume II mène une Weltpolitik, c'est-à-dire qu'il tente d'exercer une influence à l'échelle mondiale, s'appuyant sur ses colonies et sur les liens forts qu'il développe avec des États qu'il contrôle plus ou moins comme l'Empire ottoman. La Russie de Nicolas II et le Royaume-Uni de George V se sentent alors menacés économiquement.
[...] C'est une guerre d'un nouveau type. L'artillerie joue un rôle prépondérant et provoque des pertes. Des canons de très gros calibre (artillerie lourde) et des mines sont utilisés pour anéantir les tranchées ennemies. La région de Verdun, notamment, est devenue un symbole de cette guerre des mines. Les obus à shrapnells (billes d'acier) causent un maximum de pertes. Les belligérants mettent également au point une nouvelle arme terrifiante : les gaz toxiques Utilisés pour la première fois le 22 avril 1915 à Ypres (Belgique) par les Allemands ( Ypérite), l'attaque tue ou intoxique 4000 combattants britanniques et provoque la panique des soldats qui abandonnent leurs tranchées. [...]
[...] La Serbie, indépendante depuis le Congrès de Berlin en 1878, a peur d'une ingérence dans les affaires du pays et que cela porte atteinte à la souveraineté de la Serbie. Face au refus serbe, les Autrichiens déclarent la guerre à la Serbie le 28 juillet, le jeu des alliances fonctionne alors : La Serbie attaquée reçoit l'aide de la Russie le 29 juillet. Elle ordonne la mobilisation générale. L'Allemagne observe la Russie mobiliser la population et le considère comme un danger. [...]
[...] Les illusions d'une guerre courte Les dirigeants européens et les opinions publiques sont convaincus que la guerre sera courte et victorieuse. La confiance dans les plans d'attaque élaborés par les chefs militaires est largement partagée. Côté allemand, le plan Schlieffen - rédigé en 1894 - prévoit de vaincre la France en un mois avant de se retourner contre les Russes, en comptant sur la lenteur de leur mobilisation. Les plans visent Paris, comme en 1870, mais, pour contourner les forces françaises massées à la frontière de l'Est, les troupes allemandes envahissent la Belgique le 3 août 1914, alors neutre dans le conflit. [...]
[...] 1915-1917 : une guerre totale L'ouverture de nouveaux fronts Les civils deviennent des cibles de la guerre. Pour affaiblir l'adversaire, dans une guerre de position, il faut lui couper les approvisionnements et limiter ses capacités à produire des armes. Il faut aussi tenter de détruire le moral de sa population, afin qu'il précipite la fin des combats. Ainsi, dès 1915, les sous-marins allemands torpillent des navires civils britanniques, alliés ou neutres pour répondre au blocus naval. C'est le cas par exemple du Lusitania, coulé en mai 1915. [...]
[...] Elle doit cependant maintenir des soldats à l'est pour préparer l'annexion des territoires qu'elle a conquis sur la Russie. Les Allemands peuvent désormais profiter de leur supériorité numérique provisoire avant que les troupes des États-Unis ne soient prêtes à combattre. Les dernières offensives allemandes. Point de Passage et d'Ouverture : mars 1918 - La dernière offensive allemande. Le 21 mars 1918, le général Ludendorff déclenche une grande offensive sur la Somme. Elle est suivie, jusqu'en juillet 1918, d'autres attaques dans les Flandres, dans l'Aisne et en Champagne. [...]
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