première guerre mondiale, Grande Guerre, bataille de Verdun, guerre des tranchées, Alliés, danse macabre des obus
A l'annonce de la mobilisation française le 1er août 1914, puis dans un second temps de la déclaration de guerre de la France à l'Allemagne le 3 août 1914, est né le mythe d'une guerre courte et victorieuse où tous les soldats seraient de retour chez eux en fin d'année. Au mois de décembre, alors que les soldats espéraient rentrer chez eux pour fêter Noël en famille, le mythe disparaît et s'avère intenable… Le premier document est un tableau extrait de Enduring the Great War, Alexander Watson comptabilisent le nombre de mobilisés sur trois périodes pour les armées participantes à la Première Guerre mondiale, allant d'août 1914, à juillet 1916, pour finir en novembre 1918
[...] Réussir à se repérer et à comprendre les différents sons de la guerre devient une qualification requise des fantassins s'ils veulent s'en protéger. Dans diverses lettres, des soldats décrivent les plus gros calibres de 420 et 210 comme étant les plus lents et les plus destructeurs, d'autres parlent du miaulement du 77, ou encore des torpilles de forme allongée lancés à courte distance qui peuvent être évités en déterminant où elles chuteront. Dans le document le jeune soldat dit on ne distingue plus une détonation de la suivante (ligne cela pose ainsi problème pour analyser le bruit des différents tirs d'artillerie lourde. [...]
[...] Mort immédiate, lente et atroce après plusieurs jours d'agonie dans le mort sur le mort à moyen terme après la guerre du fait des gaz. Mort dans les airs, sur terre, sous terre, et sortant de notre cadre géographique, sur mer, sous mer. Mort héroïque pendant une charge, ou peu glorieuse survenue par un accident, un suicide ou une exécution pour l'exemple Les divers projectiles lancés avaient de multiples facettes, parfois une victime n'avait qu'une blessure difficilement perceptible suite à des éclats d'obus, mais d'autres pouvaient être déchiquetés. [...]
[...] Le mois suivant, le front se stabilise sur 750 kilomètres, allant de la mer du Nord à Belfort, c'est alors le passage d'une guerre de mouvement à une guerre de position, provoquant la mise en place de dispositifs sanitaires autour des tranchées. La première grande bataille montrant ce passage est la première bataille de Champagne du 14 décembre 1914 au 17 mars 1915 : les armées françaises ont lancé une offensive contre les Allemands, résistant à plus de vingt-cinq contre-attaques allemandes, les Français n'auront au final gagné que deux à trois kilomètres. [...]
[...] Combattre et mourir pendant la Première Guerre mondiale À l'annonce de la mobilisation française le 1er août 1914, puis dans un second temps de la déclaration de guerre de la France à l'Allemagne le 3 août 1914, est né le mythe d'une guerre courte et victorieuse où tous les soldats seraient de retour chez eux en fin d'année. Au mois de décembre, alors que les soldats espéraient rentrer chez eux pour fêter Noël en famille, le mythe disparaît et s'avère intenable Le premier document est un tableau extrait de Enduring the Great War, Alexander Watson comptabilise le nombre de mobilisés sur trois périodes pour les armées participantes à la Première Guerre mondiale, allant d'août 1914, à juillet 1916, pour finir en novembre 1918. [...]
[...] Face à la constatation des pertes durant les offensives, de nombreux fantassins n'accomplissent pas les attaques initialement prévues, l'année 1917 montrera un refus plus vif de continuer la guerre, Jean Norton Cru a dit Si les ordres avaient toujours été obéis à la lettre, on aurait massacré toute l'armée française avant août 1915 Plan I Une nouvelle façon de combattre Guerre de position : déroulement d'une offensive Guerre de position : l'artillerie lourde, une pièce maîtresse Un soldat qui doit s'adapter II Des tranchées à la mort De la blessure à la mort Le dispositif sanitaire Nettoyer le champ de bataille Bibliographie Ouvrages généraux NAOUR Jean-Yves Le (dir.), Dictionnaire de la Grande Guerre, Paris, Larousse p. Ouvrages spécialisés HARDIER Thierry et JAGIELSKI Jean-François, Combattre et mourir pendant la Grande Guerre (1914-1925), Paris, Imago p. [...]
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