Le temps des dominations coloniales - publié le 17/02/2012

Résumé du document

. avancée technique des européens :
On constate sur ce point un véritable décalage entre les pays européens et les futures colonies. Les Européens présente une avancée dans de nombreux domaines, comme dans les télécommunications : télégraphes, transport maritime à longue distance (bateaux à vapeur), la santé : la quinine permet de lutter contre le paludisme à partir des années 1840, mais présentent également une supériorité des armes avec notamment les canons.

-> limites :
- la navigation à vapeur met du temps à supplanter la voile.
- la quinine n'est utilisée que très rarement et était mal utilisée avant la fin du XIXe siècle (pendant la conquête de Madagascar en 1895).
- la supériorité des armes n'est pas toujours efficace, comme lors de la bataille d'Adoua (Adoua est un village situé au nord de l'Ethiopie) : la guerre italo-éthiopienne se solde sur une victoire éthiopienne contre l'empire italien dont les soldats n'étaient munis que de vieux fusils face à 42 canons éthiopiens.

. facteurs économiques :
La Révolution industrielle stimule la recherche de matières premières (cuivre, coton).
Avec la Grande Dépression, les Etats industriels reviennent au protectionnisme (après 1879), ce qui correspond avec la reprise de la colonisation (fin du XIXe siècle).
La grande vague d'expansion reprend donc dans les années 1880.

(...) Enfin, les Etats ont besoin d'investir des capitaux, comme l'explique Lénine en 1916 dans sa brochure L'impérialisme, stade suprême du capitalisme (l'intérêt de coloniser est d'interdire aux autres puissances d'investir dans sa propre colonie : c'est le système de l'exclusif colonial). Le but est de se réserver les marchés et en interdire l'accès aux autres puissances.
1881 : certains milieux d'affaires ont poussé la France à investir en Tunisie.
1899 : les Anglais sont poussés par des milieux d'affaires lors de la guerre des Boers (...)

Extraits

[...] Ces-derniers font le serment de combattre les hommes blancs jusqu'à ce qu'ils aient libéré leur roi. Yaa Asantewa décide de prendre les armes contre l'envahisseur britannique. La réunion décide donc d'une guerre qui sera menée pendant deux ans (1900- 1902). Pendant des mois les Ashantis, menés par Yaa Asantewa combattent très bravement et maintiennet les hommes blancs dans le fort. Les anglais, obligés de lancer une offensive, envoient des renforts se montant à soldats. Les britanniques mettent fin à l'insurrection. Yaa Asantewa ainsi que d'autres chefs sont capturés et envoyés en exil. [...]

[...] La grande vague d'expansion reprend donc dans les années 1880. Jules Ferry : La politique coloniale est fille de la politique industrielle. Enfin, les États ont besoin d'investir des capitaux, comme l'explique Lénine en 1916 dans sa brochure L'impérialisme, stade suprême du capitalisme (l'intérêt de coloniser est d'interdire aux autres puissances d'investir dans sa propre colonie : c'est le système de l'exclusif colonial). Le but est de se réserver les marchés et en interdire l'accès aux autres puissances : certains milieux d'affaires ont poussé la France à investir en Tunisie 1899 : les Anglais sont poussés par des milieux d'affaires lors de la guerre des Boers limites : - la plupart des investissements européens ne se dirigent pas vers leur Empire, mais plutôt dans les pays neufs comme les États-Unis, la Russie, le Japon, et l'Amérique du Sud. [...]

[...] En 1884, on passe à une limitation à un quart. De plus, leur nombre ne doit pas excéder et ce même au Conseil Municipal d'Alger qui était composé toutefois de 40 conseillers municipaux. Par ailleurs, les conseillers musulmans ne peuvent pas participer à l'élection du Maire. D'autres résidents de l'Algérie obtiennent la nationalité française complète mais pas les Algériens : juifs d'Algérie obtiennent en 1870 la nationalité complète Les enfants nés en Algérie d'un parent né en Algérie deviennent français à partir de 1889. [...]

[...] Depuis une trentaine d'années, on redécouvre l'histoire des femmes dans la colonisation. Mary Kingsley, célèbre en Grande Bretagne dans les années 1890, est fille d'un médecin (et intellectuel) et d'une domestique. Elle est autodidacte. Lorsqu'elle devient orpheline, elle voit la possibilité de partir de chez elle, et décide de partir pour l'Afrique en 1893. Elle effectue deux voyages et à son retour, elle écrit Travels in West Africa en 1897. Voyage dans l'Afrique de l'Ouest est un essai politique sur la colonisation, dans lequel l'exploratrice défend la dignité et l'intérêt des cultures africaines. [...]

[...] Elle dénonce l'entreprise de la colonisation qui brise l'Afrique. Le journal The Times, en faveur de la colonisation, refuse de faire des comptes-rendus des livres de Kingsley. Mary Kingsley pense tout de même que la race blanche et supérieure à la race noire, et de même pour les hommes envers les femmes : c'est la culture de l'époque. Mary Kingsley repart en 1899 en Afrique. Elle s'engage lors de la Guerre des Boers comme infirmière pour soigner les prisonniers Boers parqués dans les camps de concentration en Afrique du Sud. [...]