AOF Afrique-Occidentale française, colonies françaises, AEF Afrique ēquatoriale française, CIMO comité interministériel de la main-d'oeuvre, SOTC service de l'organisation des travailleurs coloniaux, pouvoirs français, utilité des colonies, indigènes
Le 5 juillet 1830, date de la prise d'Alger, marque le début d'une véritable conquête coloniale pour la France. Alors qu'une course au clocher, qui oppose les grandes puissances internationales, se déroule à partir des années 1880, la France parvient à posséder le deuxième empire colonial du monde. Celui-ci se compose alors sur le continent africain, de l'Algérie, du Maroc, de la Tunisie, de Madagascar, de l'Afrique-Occidentale Française (c'est-à-dire AOF, Côte-d'Ivoire, Soudan français, Guinée, Sénégal, Dahomey), de l'Afrique-Équatoriale Française (c'est-à-dire AEF, Congo français, Gabon, Moyen Congo et Oubangui-Chari-Tchad).
[...] Le pétrole et le gaz se raréfient et coûtent une fortune et l'on doit diminuer la consommation d'électricité. Par ailleurs, la crise des transports maritimes s'accompagne d'une crise des transports locaux. Les déjà rares services de chemin de fer s'amenuisent. À Madagascar, le surcroît de produits que l'administration Van Vollenhoven parvient à obtenir des paysans africains, doit emprunter les longs cheminements du portage humain forcé. Les travaux engagés sont contraints d'être stoppés. La guerre mit donc en évidence la fragilité de l'économie extravertie des colonies et confirma la force de l'attachement au cordon ombilical colonial. B. [...]
[...] L'utilité des colonies A. Une aide à l'alimentation en ressources de la métropole qui n'est pas à la hauteur de l'espérance des pouvoirs français Les colonies pourraient dans l'idéal, contribuer à l'alimentation de la métropole pendant la Grande Guerre. Deux situations sont alors visibles au niveau des échanges commerciaux entre les colonies et la métropole : soit, avant la guerre, le commerce est relativement important par exemple en Algérie, l'augmenter serait alors peu réaliste en raison d'une désorganisation suite aux réquisitions militaires de bateaux. [...]
[...] Mais ce régiment fut bien vite dissous, car ces officiers caracolaient plus qu'ils ne combattaient. Lorsqu'il existait l'appel ou lorsque les communautés indigènes devaient fournir un nombre prescrit de recrues, le remplacement était possible. En Algérie, des conscrits aisés se payaient alors un remplaçant. Les fils de grande tente qui refusaient d'aller au front étaient systématiquement versés au peloton d'élèves sous-officiers ou à la nouvelle école d'officiers de Miliana. À l'inverse, les citadins lettrés, qui faisaient pour certains, partie des « jeunes Algériens » contestataires, étaient envoyés au front. [...]
[...] Les Allemands y figurant comme les instruments de la volonté divine. On remarque toutefois une hésitation chez les Turcs, car la francophilie sert de pilier à nombre d'Arabes du Machrek pour résister au pouvoir ottoman. De plus, la question de l'indépendance apparaît très tôt dans la propagande allemande, surtout suite à la création d'un Comité pour l'indépendance de l'Algérie-Tunisie en 1916 à Berlin. Les Alliés devaient donc combattre en plus, sur tous les fronts coloniaux. Militairement, la lutte fut rude surtout au Maroc et au Sahara. [...]
[...] Enfin, c'est à Alès que l'accueil de la population civile fut le meilleur envers les Maghrébins. L'insertion était donc différente de celle de l'école de l'armée, mais les ouvriers indigènes connaissaient une adaptation plutôt rapide, car ils étaient mélangés aux ouvriers français. Au total donc pour cette guerre, le pouvoir français préleva sans doute de 800 000 à 900 000 hommes tirailleurs et travailleurs confondus. Mais pour cela, il fallut les attirer, les solliciter et les séduire si on peut dire. II. Attirer et séduire les colonies A. [...]
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