Classes populaires lors de la révolution industrielle, paysannerie du 19e siècle, domesticité, bourgeoisie, prolétariat ouvrier, décret d'Allarde, loi le Chapelier, travail des enfants, classes populaires, mouvement socialiste, Auguste Comte, Saint-Simon, Proudhon
S'agissant de la composition des classes populaires à cette époque, il est possible de dégager trois groupes principaux. Il y a d'une part, les paysans. C'est le groupe majoritaire, qui bénéficie d'un niveau de vie relativement élevé grâce au développement des techniques et à la diversification de la production. Les paysans sont généralement conservateurs, attachés à la terre. Ils représentent une population qui vote, mais qui ne prend pas véritablement part à la vie politique et aux révolutions. Les domestiques forment le deuxième groupe. Ils représentent 7% de la population active. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, le critère du train de vie de la bourgeoisie était la domesticité (4 ou 5 personnes par famille).
[...] La concentration du capital conduit selon lui à l'expropriation et à l'aliénation des individus. Il entrevoit la lutte des classes qui devrait aboutir à la disparition de l'État. C'est l'ouvrage de 1840 qui le rend célèbre, Qu'est-ce que la propriété ? La propriété, c'est le vol. Il partageait des convictions avec Marx, pourtant les deux personnages étaient ennemis. Proudhon ne croyait pas à lutte des classes, et prônait une primauté de l'individu par rapport à l'État. Il était anarchiste, hostile à l'Église et à l'État. [...]
[...] L'État doit répartir les biens, le travail et la consommation. Le pouvoir politique devait appartenir aux industriels et aux savants. Il n'y a plus de religion, hormis celle de la science qui doit être mise au service de la production. On retrouve les bases du positivisme développé par Auguste Comte. Ses disciples se recrutent chez les scientifiques (notamment les polytechniciens). Ils se heurtent aux représentants de la monarchie constitutionnelle et de l'Église (ils sont athées). Après la mort de Saint Simon, ses disciples forment une secte, l'Église saint-simoniennes. [...]
[...] C'est une nouveauté successive à la Révolution industrielle. On voit se former à partir du début du XIXe siècle des villes industrielles qui augmentent leur population et leur activité grâce à l'essor de l'industrie (ex. : Roubaix). Il y a de plus en plus d'ouvriers dans les villes. Il y a beaucoup de différences entre les métiers. Par exemple, le travail dans les mines est dur, mais mieux payé que le travail dans le textile qui est mal rémunéré. Le prolétariat est un ensemble disparate, même si on retrouve des éléments communs concernant : ‒ Les conditions de travail : la révolution industrielle se fait dans un contexte d'absence de réglementation (décret d'Allarde, loi le Chapelier). [...]
[...] Il veut également supprimer la monnaie, qui serait remplacée par des bons de travail, et la suppression de l'intérêt dans le prêt. Il est le père de la notion de coopérative mutuelle qui a été reconnue par la loi de 1867. Il est à la fois un individualiste, mais également un mutualiste et un anarchiste. Ses contemporains sont plus proches du communisme, et veulent une révolution socialiste. Ces doctrines collectivistes violentes inspireront Lénine et seront utilisées dans la révolution de 1848. [...]
[...] Il faut attendre 1876 pour que les enfants de moins de 13 ans ne puissent pas travailler. Les conditions de ces ouvriers sont également très dures : - Apparition de banlieues souvent insalubres. - Hygiène alimentaire assez déplorable. - Alcoolisme ravageur. - Santé mauvaise, mortalité infantile. II. Les classes populaires favorables à un mouvement socialiste Cette mode socialiste concerne plus globalement l'économie, c'est une des réponses à l'idéologie libérale de la bourgeoisie. Henri de Saint-Simon a créé le mouvement des Saint Simoniens. [...]
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