Attentat d'Orsini, Louis Napoléon Bonaparte, jurisconsulte, Corps législatif, déportations au bagne de Cayenne, anarchie rouge
Un des renouvellements importants du second Empire concerne la périodisation, en deux temps, années 1850 ; celles de l'Empire autoritaire, nom qu'au début de la 3e République lui donne rapidement. 1860 : le passage progressif à un Empire libéral voué à l'échec inexorablement. Dans l'historiographie il y a une vision proposée avec les travaux de sciences politiques : le régime va s'adapter à l'évolution sociale, on passe d'un écosystème politique à un autre, notion d'écosystème voir par ex Serge Berstein. C'est un système parfait en lui-même, qui se suffit à lui-même. Le premier est celui de 1852 qui résulte de la constitution de 1852. Le second écosystème correspond du temps à partir du sénatus-consulte de 1869/70. A partir de 1860 on a une accélération du rythme et du changement pour passer de l'un à l'autre.
[...] Les conseillers d'Etat et les maîtres des requêtes les défendent. Ils sont des professionnels du droit, nommés et révocables à tout moment par le président. Le Corps législatif : examine les projets et doit les voter. Elu au suffrage universel masculin, encadré par le système de la candidature officielle, mandat des députés est très long de 6ans pour limiter les élections. Le président peut dissoudre le corps législatif quand il veut, session courte de trois mois, il les convoque et les révoque. [...]
[...] Le président a une spécificité, il est à la fois chef de l'Etat et chef du gouvernement. C'est la première fois que l'expression chef de l'Etat apparait dans une constitution. Constitution du 4 novembre 48 donnait un mandat de 4 ans, pas renouvelable immédiatement (une des raisons du coup d'Etat). Désormais mandat de 10 ans renouvelable, mais peut recommander un successeur s'il souhaite quitter le pouvoir comme le pouvait son oncle Napoléon 1er. On voit forme d'hérédité et lien avec la Rome antique. Il peut décréter l'état de siège, décréter la guerre. [...]
[...] Une caractéristique : longévité de ces ministres, certains en place plus de dix ans. Par delà des domaines de compétences, ce sont des instruments au gré de la volonté du président, il les déplace d'un département à un autre. Entre 1851 et 1870 le même homme va occuper 4 ou 5 postes. Ex d'Eugène Rouher, débute comme ministre de la justice, puis ministre du commerce des travaux public, puis préside le conseil d'Etat, puis ministre d'Etat. Il reste constamment au gouvernement entre 1852 et 1869. [...]
[...] Militaire nommé au ministère de l'intérieur Espinasse, démit de ses fonctions. [...]
[...] Description d'Emile Zola, baptême du prince impérial. Petites catastrophes de ces années là : mauvaises récoltes, catastrophes naturelles, choléra La timide renaissance d'une vie politique Elections législatives de 1857 Napoléon III profite de son droit de dissolution. Convoque les électeurs en 57 et non 58. Majorité des officiels reconduits. Ministre de l'intérieur Billot, ancien libéral, mène la campagne électorale. Préfet de la Dordogne le gouvernement veut le triomphe de ses candidats comme Dieu veut le triomphe du bien en laissant à chacun la liberté du mal : liberté purement théorique. [...]
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