Causes de la puissance britannique, économie du Royaume-Uni, 1850-1914, première révolution industrielle, industrialisation, production manufacturière, chemin de fer britannique, Empire colonial, Lloyd George, révolte des Cipayes, Grande Dépression
La première grande économie-monde du monde contemporain est la puissance britannique, qui domine le monde pendant les années 1850-1914. Elle est permise par la première révolution industrielle, qui débute dans ce pays. Le démarrage industriel y est favorisé car il se fonde d'abord sur l'utilisation du charbon, et que cette nouvelle source d'énergie a été privilégiée assez tôt par le Royaume-Uni. Le processus d'industrialisation y commence donc plusieurs décennies avant les autres pays d'Europe occidentale. En 1870, sa production de charbon est quatre fois supérieure à celle de l'Allemagne, celle d'acier plus de quatre fois supérieure à celle des États-Unis.
Ainsi, tout au long de la seconde moitié du XIXe siècle, la Grande-Bretagne reste la première puissance économique mondiale, son industrie représentant 33% de la production manufacturière mondiale. La capitale est le symbole de cette puissance : en effet, considérée comme une métropole économie mondiale, elle est le siège de grandes entreprises.
[...] Néanmoins, au début du XXe siècle, le Royaume-Uni consacre de ses investissements à l'étranger à son Empire. III. Développement des critiques et perte de la suprématie économique britannique Au début du XXe siècle, l'impérialisme britannique subit de plus en plus de critiques, notamment de la part de dirigeants du parti libéral, comme Lloyd George : celui-ci dénonce la colonisation violente. Les marxistes font entendre également leurs opinions, jugeant que la colonisation est en fait une forme d'exploitation de l'homme par l'homme. [...]
[...] De plus, la crise provoquée par le krach boursier de 1929 entraîne le rétablissement des droits de douane au Royaume-Uni en 1932. La livre sterling reste toutefois la monnaie de référence internationale durant l'entre-guerre, tandis que le commerce mondial est encore contrôlé à moitié par les Britanniques. [...]
[...] Cette mise en pratique suscite aussi l'enthousiasme d'autres pays, et notamment des pays latino- américains, ou encore la Turquie, le Maroc ou le Japon, qui signent des traités commerciaux avec le pays. La France, quant à elle, signe un traité de libre-échange avec la France en 1860 : les Britanniques sont donc les inventeurs d'une économie mondialisée. La puissance de la Grande-Bretagne passe également par une organisation bancaire sophistiquée (les banques britanniques sont les premières de la planète), tandis que la Lloyd's est la première compagnie d'assurance du monde : elle assure des milliers de navires qui transportent les produits industriels fabriqués dans les usines britanniques. [...]
[...] La capitale est le symbole de cette puissance : en effet, considérée comme une métropole économie mondiale, elle est le siège de grandes entreprises. La croissance économique se repose également sur un grand dynamisme démographique : la population anglaise passe de 14 millions d'habitants en 1820 à 23 millions en 1860. Cette croissance démographique aboutit à un développement des villes : dès 1855, le nombre d'urbains dépasse le nombre de ruraux au Royaume-Uni. À la même époque, le niveau de vie des Britanniques est le plus élevé au monde, malgré de grandes inégalités. [...]
[...] Entre 1900 et 1913, les exportations britanniques augmentent de par an contre pour les exportations allemandes et pour la France. À la veille de la Première Guerre mondiale, la croissance annuelle moyenne de l'ensemble de l'économie britannique tombe en dessous de : l'économie britannique montre des signes de vieillissement. Ainsi, c'est la Première Guerre mondiale qui met fin à son rôle d'économie-monde : pour financer l'effort de guerre, elle doit en effet emprunter aux États-Unis, qui deviennent alors les créanciers du monde. [...]
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