Les causes et origines de la décolonisation

Thèmes abordés

Statuts coloniaux, protectorat, Congo Belge, colonie britannique de Singapour, élite indigène, AOF, Ministère des Affaires Etrangères de la métropole, Ministère des Colonies, fierté nationaliste

Résumé du document

Il y a une diversité des situations politiques dans les colonies. Cela dépend du colonisateur. Chaque pays ont eux-mêmes multiplié les statuts coloniaux à l'intérieur de leur empire : exemple de l'Inde : mosaïque de statuts : plusieurs dizaines d'état princier de type protectorat (mais chaque traité est différent). La faiblesse de l'administration centrale (Ministère des Colonies et Colonial Office) en explique aussi la diversité.

Extraits

[...] Les consuls : Le problème en Egypte est qu'on ne peut pas y avoir d'ambassadeur (car l'Egypte est théoriquement dans l'Empire ottoman). Les consuls sont les plus hauts représentants européens. De façon symptomatique de la forte présence européenne, à Alexandrie, la place principale s'appelle « la place des consuls ». L'échec de la modernisation Le canal de Suez Compagnie du canal de Suez fondée par le français Ferdinand de Lesseps en 1858 : « Compagnie Universelle du Canal de Suez ». Son siège est à Paris. Les travaux commencent en millions de capitaux au départ. [...]

[...] Avec son règne, commence une modernisation. On a construit 112 canaux ponts kilomètres kilomètre de ligne télégraphique En valeur relative, c'est le réseau de chemin de fer le plus dense en dehors de l'Europe et de l'Amérique du Nord. Un réseau d'eau potable et d'égout est mis en place au Caire et à Alexandrie pour en faire des villes salubres. Il y a un investissement de l'Etat égyptien dans le coton (suite aux conséquences de la guerre de Sécession). Il y a aussi un fort investissement dans la canne à sucre. [...]

[...] On supprime un impôt de capitation sur les musulmans. Avant la loi de 1918, les musulmans payaient environ 46% des contributions en Algérie (or ils sont environ 85% de la population, donc ils payaient moins par personnes). Après la loi de 1918, ils payent les mêmes impôts et à hauteur de 27% des contributions en Algérie (ils sont donc bien plus pauvres). - Loi de février 1919 : C'est la loi Jonnart (il a été gouverneur général d'Algérie pendant 3 mandats, soit 17 années, mais ne l'est plus en 1919. [...]

[...] Elle ne veut pas devenir la France. Et même si elle le désirait, elle ne le pourrait pas ». Il dit ainsi l'inverse de Fehrat Abbas. - Un échec : L'Inde britannique : il y a un échec du nationalisme indien quand bien même ils se sont débarrassés des Anglais. A la veille de la décolonisation millions d'habitants des Indes : il y a une unité géographique cohérente (un sous-continent), une consolidation et une présence britannique ancienne (Seconde moitié du 18e siècle) ce qui explique aussi l'importance de la langue anglaise, aucune entité étatique homogène (division entre plusieurs états), peu d'unité linguistique (périphérie malaise, népalaise, mais même dans la péninsule : le bengali, le pendjabi, l'Hindi / des langues dravidiennes au Sud. [...]

[...] Causes et origines de la décolonisation Il y a une diversité des situations politiques dans les colonies. Cela dépend du colonisateur. Chaque pays ont eux-mêmes multiplié les statuts coloniaux à l'intérieur de leur empire : exemple de l'Inde : mosaïque de statuts : plusieurs dizaines d'état princier de type protectorat (mais chaque traité est différent). La faiblesse de l'administration centrale (Ministère des Colonies et Colonial Office) en explique aussi la diversité. Exemple à retenir :La Malaisie (territoire de la péninsule + nord de l'île de Bornéo : Administrée par les Britanniques : 13 entités - Dans la péninsule : il y a la colonie britannique de Singapour et la colonie de Malacca (la plus ancienne fondation européenne en Asie, par les portugais) : il y a un gouverneur britannique avec une juridiction imposée par les Britanniques. [...]