C'était une démocratie fragile née de la défaite de l'Allemagne. On rejetait les causes de la défaite sur quelqu'un d'autre. Une part de la population avançait la thèse selon laquelle l'Allemagne n'était pas en train de perdre et que ce serait les démocrates qui auraient signé la paix dans leur dos.
Les débuts de la démocratie furent entachés de l'image de défaite mais surtout effroyables et chaotiques. Il est important de savoir que les conditions de paix effrayaient les Allemands. Ces derniers ressentirent un sentiment d'injustice, car il fallut repartir de zéro et tout reconstruire. Toute révolution est difficile car l'empire et toutes ses structures s'effondrent. Rebâtir doit se faire le plus rapidement possible car les attentes sont grandes et les gens veulent tout et tout de suite. Cependant, survient un problème majeur : l'imminence de la guerre civile.
La révolution a été menée par plusieurs groupes qui n'ont pas les mêmes intérêts. Entre les deux extrêmes il y a les partis démocratiques. Ceux de l'extrême gauche voulaient une révolution communiste, ceux de droite pensaient que c'était pour les traîtres et voulaient revenir au régime impérial. Le soir il y a des combats entre les deux extrêmes mais les démocrates sont impuissants.
En 1919, les démocrates font appel à l'armée pour écraser l'extrême gauche, il en résulte un bain de sang. Les démocrates se sont mis à dos la gauche à cause de la répression car les gauches avaient l'appui des ouvriers et la droite à cause du mythe du couteau dans le dos. Le régime commence donc mal. Une démocratie ne massacre pas les foules. Ils se discréditent eux-mêmes car le gouvernement impérial ne le faisait même pas.
S'ils avaient réellement voulu bien faire, ils auraient du commencer de 0. Ici, ils se sont basés sur les anciens basements, le gouvernement est rempli de personnes qui ne sont pas démocrates. Quand on a demandé à l'armée de rétablir l'ordre, ils ont tué car c'était dans leurs anciennes habitudes, ce sont les habitudes de ceux qui ont perdu la guerre.
[...] La popularité du régime a beaucoup baissé. Les pays étrangers ont été très fâchés et il y a des plaintes diplomatiques. L'Allemagne perds de ses débouchés commerciaux. Ils sont pourtant très dépendants de l'extérieur. La leçon du jour : il faut faire les choses discrètement. Les violences publiques ne sont pas acceptées par les allemands. Les juifs ont du payer pour les dégâts commis et beaucoup ont été déportés vers les camps. Caractéristique du régime Il y a un encadrement totalitaire de la population. [...]
[...] On faisait des cérémonies grandioses, des grands spectacles en son honneur. Le but était de montrer la communion entre le chef et le peuple, montrer qu'il était facile de communiquer avec eux et qu'il est proche de son peuple. On utilise des moyens très modernes de communication, on essaye d'impressionner. La presse possède une qualité graphique remarquable. Il y avait beaucoup de distractions à la radio, les gens écoutaient beaucoup. On mise beaucoup sur le cinéma car l'image est plus forte que l'écrit pour faire passer des messages, ça devient même une priorité, on ouvre beaucoup de salles. [...]
[...] Il s'infiltre dans les partis pour leur dire qu'ils sont dans la mauvaise voie pour faire revenir des idées plus gouvernementalistes. Plus tard, il surveille le DAP (parti ouvrier allemand), ancêtre du NSDAP. C'est un petit parti mais Hitler y adhère. Le parti est fondé par un ouvrier Drexler. C'est un parti typique : nationaliste (allemands au commandement de tout et anti traité de Versailles), raciste, antisémite (Drexler dit que c'est la faute des juifs qui ont fait un complot), anti pacifistes (rêvent d'une nouvelle guerre pour avoir leur revanche), anticommuniste. [...]
[...] Les classes moyennes sont le ciment du régime. La crise leur a fait définitivement perdre confiance en la démocratie. Elle a peur du déclassement social, elle est plus haute que les ouvriers, a des biens, des acquis et a peur de le perdre. Les classes moyennes étaient envahies par la peur du communisme et des ouvriers. Les nazis prennent en compte leur situation. Les classes supérieures ont une idée d'un parti fort, capable de régler les problèmes et de remettre la sécurité. [...]
[...] Le mécontentement est à la hausse. Il y avait peu de résistance ouverte, on disait même que c'était de la faute de la population car elle restait passive, comme si elle n'était pas en accord avec Hitler. Les gens étaient mécontents mais ne faisaient rien, mis à part quelques rares cas de résistance. Hitler a rapidement mis en place un état totalitaire. Le régime a pu mettre beaucoup de personnes ans le coup afin que tout fonctionne car il y avait pas de résistance. [...]
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