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La crise de 1929, par son ampleur et sa durée, a constitué un véritable traumatisme économique au niveau mondial. Elle a résisté jusqu'à la Seconde guerre mondiale à presque toutes les politiques mises en place pour l'enrayer. Cette crise débute par le plus intense krach boursier de l'histoire. Celui-ci constitue-t-il un facteur déclenchant ou seulement le premier événement d'une crise inévitable ? Après avoir étudié les conditions qui ont mené au fameux "Jeudi noir" et à ses conséquences, nous verrons que les causes de la crise de 1929 sont multiples et prennent leurs racines dans l'évolution économique et sociale des pays occidentaux au début du XX° siècle.
[...] Des fonds de multiples origines, provenant des entreprises, des banques, des particuliers, passent par des sociétés spécialisées ou des courtiers et sont réorientés vers la bourse, dont les cours connaissent alors des hausses exagérées. Par ailleurs, le réseau des banques aux États-Unis est extrêmement hétérogène, puisque des banques gèrent la moitié des dépôts. Le milieu bancaire se montre donc incapable de maîtriser cette situation. La hausse des cours de la bourse devient totalement décorrélée de la valeur réelle des entreprises. [...]
[...] Jusqu'en 1929, le mythe de la prospérité américaine éternelle ne paraît pas remis en question. Une fois la crise déclenchée, les autorités n'ont pas su réagir à temps ni mettre en place des mesures adaptées à la situation. De nombreux auteurs considèrent que la Fed aurait dû alimenter en liquidité les banques américaines plutôt que de maintenir sa ligne de conduite orthodoxe, fondée sur la rigueur. Après l'extension de la crise au niveau mondial, chaque État a essayé de trouver ses propres solutions, mais les difficultés économiques et sociales perdureront, avec des conséquences politiques extrêmement graves dans certains pays. [...]
[...] Le gouvernement américain, voulant freiner la spéculation, favorise la hausse des taux d'intérêt à court terme, qui finissent par dépasser le seuil de En septembre 1929, la faillite de la société Hatry au Royaume-Uni accroît la défiance des investisseurs. Un mouvement de revente d'actions s'amorce et s'amplifie rapidement de manière catastrophique. Le 24 octobre 1929, le fameux « Jeudi noir », des millions d'actions sont mises en vente. Personne n'achète et les cours s'effondrent. Les grandes banques américaines, réunies autour de la banque Morgan, tentent d'enrayer le mouvement de panique en rachetant massivement des actions stratégiques. Cependant, l'effet n'est que provisoire. Les jours suivants, les ventes se poursuivent. La chute des valeurs boursières se poursuivra jusqu'en 1932. II. [...]
[...] De multiples facteurs ont été invoqués pour expliquer l'ampleur qu'a prise la dépression. Près d'un siècle plus tard, le débat sur ce sujet n'est pas clos. Chaque école de pensée a sa propre interprétation. Les tenants d'une économie libérale défendent la thèse d'un phénomène cyclique alors que les opposants au capitalisme privilégient des explications structurelles, la crise étant intrinsèquement liée au dysfonctionnement de l'économie américaine et des pays occidentaux en général. Au-delà de ces deux extrêmes, plusieurs explications peuvent être envisagées. III. Une origine monétaire ? [...]
[...] Parallèlement, le commerce international ne progresse que faiblement. Dans ces conditions, le recours excessif au crédit représente un moyen risqué d'augmenter la demande. IV. Un déséquilibre des investissements Enfin, certains observateurs ont relevé un déséquilibre des investissements. Les investissements effectués dans les années 1920 pour moderniser l'appareil industriel aux États-Unis ont permis de développer un outillage plus productif dans les grandes entreprises, au détriment des effectifs. Ils ont ainsi contribué à un sous-emploi chronique. Par ailleurs, ces investissements se sont concentrés sur des secteurs émergents ou en plein développement, tels que la construction automobile, l'électricité, le pétrole, l'aluminium, au détriment de secteurs anciens comme le textile, qui ont été confrontés à une insuffisance de capitaux. [...]
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