Empires coloniaux, expansion coloniale, colonies, impérialisme culturel, éveil nationaliste
Dans la seconde moitié du 19ème siècle, les européens partent à la conquête du monde. Cet accroissement rapide de la population alimente une forte émigration: plus de 50 millions d'européens émigrent entre 1850 et 1920. Plus de la moitié de ceux qui partent sont d'origine anglo-saxonne. Ils vont peupler en priorité les Amériques (près de la moitié des émigrés vont aux EU, autre destination : Canada, Argentine et Brésil) mais aussi l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le nord et le sud de l'Afrique où ils constituent des colonies de peuplement (= territoire soumis à un état étranger). Le nombre annuel de départs du Vieux Continent, < à 200 000/an avant 1840, franchit le seuil des 800 000 en 1880 et celui du million au début du 20ème.
[...] Certains, comme les Jeunes Algériens de Ferhat Abbas ou le Destour tunisien, réclament des réformes. D'autres rejoignent des mvt nationalistes radicaux comme l'Etoile nord-africaine de Messali hagj (1927) (Parti du peuple algérien) et le Néo-Destour (mvt nationaliste radical en Tunisie) (1934) fondé par Habib Bourguiba, qui veulent l'indépendance. Au Proche-Orient Les anciennes possessions de l'Empire Ottoman et de l'Allemagne (qui ont perdus la guerre) sont remises en mandat par la SDN à la France et au RU Les français, installé en Syrie et au Liban, doivent affronter plrs révoltes qu'ils répriment durement. [...]
[...] La course aux colonies provoque de vives tensions. En Afrique, en 1898, l'affaire de Fachoda confronte les britanniques aux français pour territoires stratégiques au cœur Af : le rêve français d'un empire qui irait de Dakar à Djibouti se heurte au projet anglais de réunir dans un même ensemble les territoires du Caire au Cap : en 1898 les Français doivent reculer. En 1905 puis en 1911, l'Allemagne tente de s'opposer à l'établissement du protectorat français sur le Maroc. Les euros progressent aussi en Asie : les français en Indochine, les britanniques sur les pourtours de l'Inde, les Néerlandais (Pays Bas) en Indonésie. [...]
[...] L'acculturation (=processus par lequel un individu ou un gpe entre en contact avec une culture différente de la sienne et l'assimile totalement ou en partie) concerne particulièrement de mince couches de pop qui accèdent à l'enseignement sup (nouvelles élites), ceux que la France qualifie « d'évolués ». Ils se mettent souvent au service des euros mais sont déchirée entre l'influence occidentale et l'attachement à la tradition. Ils souffrent du mépris et du racisme dont les entourent les colons et songent à la rupture avec la métropole. Ce sont souvent ces évolués qui deviennent les portes parole de la contestation et c'est dans leurs rangs que le sentiment nationaliste surgit. [...]
[...] Les britanniques doivent accorder des pouvoirs croissants aux Indiens : les britannique octroient en 1935 une certaine autonomie aux provinces indiennes et élargissent le droit de vote aux intouchables. En Asie du Sud est En Indochine, après l'échec de soulèvement durement réprimé, le parti communiste indochinois fondé par le futur Hô Chi Minh, prend la direction de l'opposition et exige un statut analogue à celui des dominions britanniques. En Indonésie, en revanche, le parti com fondé en 1920 disparait après l'échec de plrs insurrections. Contrairement à ce qui se passe en Inde, les nationalistes ne rallient pas encore l'ensemble de la pop. [...]
[...] 1880-1914 : le partage du monde L'expansion change de nature vers 1880. Les rivalités grandissantes entre puissances, les difficultés économiques dues à la Grande Dépression, l'essor démo, l'action des missionnaires et les découvertes des explorateurs suscitent l'adoption de politiques résolument colonialistes pour s'assurer des marchés outre-mer, s'assurer une zone d'influence. Le Britannique Joseph Chamberlain et le Français Jules Ferry se font les porte-parole d'une conquête systématique. (Alors que Français mettent la main sur la Tunisie en 1881, les Britanniques occupent l'Egypte en 1882 afin de contrôler la nouvelle route des Indes ouverte par le canal de Suez). [...]
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