Bilan de la Première Guerre mondiale, règlement du conflit, morts civiles, grippe espagnole, bilan matériel, industrie, production, économie, effort de guerre, inflation, conférence de Paris, 14 points de Wilson, SDN Société des Nations, traité de Versailles, Yougoslavie
Il y a eu environ 8 millions de morts auxquels on ajoute environ 2,5 à 3 millions de morts civiles. En 1914, il y a environ le même nombre d'hommes et de femmes, mais en 1920, on voit qu'il y a un creux dans la courbe des hommes, on voit donc qu'il manque une partie des hommes, de plus de 0 à 5 ans, on voit qu'il y a un creux, car il y a eu peu de naissances. En 1930, on voit qu'il y a le creux de 1920 qui s'est déplacé et les enfants de 10 à 15 ans sont peu nombreux. Il y a donc des effets sur la population.
L'autre effet de la guerre sur la population est que la population est devenue plus vulnérable et l'Europe est frappée par la grippe espagnole dès 1917. Le virus est particulièrement virulent, il vient de Chine et se transmet aux États-Unis, pendant l'hiver 1917-1918, les pays ne disent pas qu'ils sont touchés par la maladie et seule l'Espagne se déclare victime de la maladie, d'où le nom de grippe espagnole. Habituellement, une grippe fait 0,1% de victimes dans la population, mais en 1917-1918, la grippe espagnole fait entre 10 % et 20 % de personnes infectées. On a des estimations qui estiment qu'elle a fait entre 50 à 100 millions de morts dans le monde.
[...] Il ne faut donc pas donner trop de puissance à la France pour maintenir cet équilibre. B. La Société des Nations Les négociations de paix sont donc complexes. Il y a un point sur lequel les alliés sont en accord, c'est la Société des Nations (SDN). C'est l'idée de créer une organisation qui regroupe des pays pour se défendre ensemble. Cette idée est née au XIXe, avec la fin des monarchies et le développement des nations. On va essayer de règlementer les conflits autrement, avec l'idée de parler plutôt que de faire la guerre. [...]
[...] En Transylvanie, une partie a été donnée à la Roumanie et Belakun va essayer de mobiliser les Hongrois en attaquant la Roumanie, et toute cette région sera donnée à la Roumanie. La Yougoslavie est créée en 1929, c'est un État créé autour de la Serbie avec pour capitale Belgrade. La côte de Dalmatie, revendiquée par les Italiens, est donnée à la Yougoslavie. La région du Trentin est donnée à l'Italie et la Galicie est donnée à la Pologne. Ce démantèlement de l'empire austro-hongrois s'explique par le principe du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. On va passer dans une période d'essor des États-nations. [...]
[...] Le Traité de Neuilly règle le sort de la Bulgarie, les territoires bulgares sont donnés à la Macédoine et à la Grèce. Le Traité de Sèvres qui réduit l'Empire ottoman à la Turquie anatolienne en l'amputant à la fois de toutes ses possessions européennes, qui sont données à la Grèce, et la constitution d'une Arménie indépendante et d'un Kurdistan indépendant, avec dans la Turquie, une zone d'influence française. Les territoires perdus par la Russie ne font pas l'objet d'un traité spécifique, car au moment où les traités de paix sont signés, la Russie est déchirée par une guerre civile entre l'Armée rouge bolchevik et les armées blanches tsaristes soutenues par les vainqueurs. [...]
[...] Le bilan de la Première Guerre mondiale et le règlement du conflit On peut faire un double bilan de la guerre : le bilan immédiat et les conséquences à long terme. I. L'Europe épuisée A. Le bilan humain Il y a eu environ 8 millions de morts auxquels on ajoute environ 2,5 à 3 millions de morts civiles. En 1914, il y a environ le même nombre d'hommes et de femmes, mais en 1920, on voit qu'il y a un creux dans la courbe des hommes, on voit donc qu'il manque une partie des hommes, de plus de 0 à 5 ans, on voit qu'il y a un creux, car il y a eu peu de naissances. [...]
[...] On commence à voir apparaitre au lendemain de la Grande Guerre dans les régions colonisées d'Afrique et d'Asie, des mouvements qui vont commencer, au nom des valeurs, à demander plus d'autonomie pour les peuples colonisés. Cela se fait à la suite de deux choses : · La participation effective des empires coloniaux à la guerre, en Asie et en Afrique, revient après 1918 des hommes qui ont combattu en Europe, qui ont une expérience directe de ce qu'est l'Europe et qui reviennent avec la certitude d'avoir contribué, pour ce qui est des soldats, à la victoire de leur métropole et que du coup, une partie des bénéfices de la victoire doit leur revenir. [...]
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