Droits seigneuriaux, Napoléon, loi Le Chapelier, tradition monarchique, Robespierre
Le territoire : pour la France, elle se retrouve ramenée à des limites territoriales très semblables à celles d'avant 1789, conserve Avignon et Mulhouse. A perdu la Belgique et la Savoir notamment.
La population : ses effectifs ont augmenté dans la continuité de la croissance du 18e siècle : 30 millions d'ha en 1815 contre 28 en 1790.
[...] Impulsion donnée Un Etat centralisé, rendu plus efficace, phase décentralisatrice de la révolution entre 1789 et 1793. Puis avec les montagnards, jacobins et napoléon, on renoue avec une tradition monarchique fondée sur le centralisation du pouvoir dont le symbole est le préfet. La justice est aussi rationalisée, devient plus efficace, monnaie unique créée. Les transformations sociales et leurs limites. De nouveaux fondements des transformations sociales, après la période révolutionnaire ce n'est plus la naissance qui fonde l'ordre social mais la richesse et la propriété. [...]
[...] Pas forcément de rupture par rapport au passé : héritage. Même s'il y a eu un vandalisme révolutionnaire, c'est la révolution qui invente la fonction de conservateur sous la personne d'Alexandre Lenoir qui obtient en 1795, la création du Musée des Monuments Français. La révolution n'oublie pas. Cet esprit de conservation va se prolonger et se renforcer jusqu'à nos jours. Base qui va servir au mouvement du romantisme. [...]
[...] Au contraire, depuis les actes organiques, le Concordat et la constitution civile du clergé, l'Eglise de Franc est subordonnée de l'Etat. Il y a eu une séparation entre celle-ci et Rome. Affrontement entre les gallicans (séparation de Rome) et les ultras-montains (soutiennent le pape) . L'esprit gallican se trouve renforcé mais les évêques refusent d'aller jusqu'à la rupture avec Rome. La résistance du pape et ses nombreux séjours ont redonné un certain prestige au Saint-Siège et à la figure du pape. Figure de héros. Persécution du clergé a entrainé une interruption des cultes, certaines régions manquent alors de prêtres. [...]
[...] Mais croissance se ralentit à cause d'une part de la baisse de la natalité dès la fin du Directoire (fin 1790) Ce taux de natalité d'un peu plus de 38 pour mille en 1789 tombe à moins de 33 pour mille en 1815. C'est le début du malthusianisme en Europe. (limitation volontaire des naissances). D'autre part, c'est dû aux pertes humaines dues à la guerre, estimées à hommes pendant la Révolution (dont la moitié pendant les années 1792-1794) et à pendant le Consulat et l'Empire (dont près des 2/3 entre 1810 et 1814) L'économie : le bilan économique de révolution est difficile à dresser et est controversé. Il varie selon les secteurs. [...]
[...] Bilan plus philosophique et politique de la révolution. De nouveaux principes po ont vu le jour exprimés dans la DDHC de 1789 : la souveraineté nationale, égalité de tous devant la loi, grandes libertés individuelles (de penser et d'expression). De ce fait les sujets du roi sont à partir de 1815, les citoyens d'une nation ce qui leur confère des devoirs importants notamment celui de contribuer aux charges de la nation (impôt), de participer à la défense de la nation. [...]
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