Artistes- Histoire
La Première Guerre mondiale et la défaite allemande ont eu d'importantes conséquences politiques et économiques.
D'une part, la chute de la monarchie en novembre 1918 puis la proclamation officielle de la République de Weimar quelques mois plus tard.
Le 23 juin 1919, l'assemblée constituante accepta le traité de paix, qui fut signé à Versailles le 28 juin.
L'Allemagne dut reconnaître son entière responsabilité pour la guerre (art. 231), et dut de ce fait se soumettre aux exigences des vainqueurs : perte de territoires, démilitarisation, paiement de réparations.
Ce fut une humiliation pour les Allemands, qui considérèrent ce traité comme un Diktat.
En acceptant l'humiliation du traité de Versailles du 28 juin 1919, le nouveau régime ternit son image auprès de l'opinion publique. Les énormes réparations imposées à l'Allemagne par les Alliés empêchent la démocratie de se consolider.
Le 31 juillet fut votée la Constitution de Weimar. Le nouveau régime était une démocratie parlementaire ; il fut mal accepté par beaucoup d'Allemands, certains étant restés fidèles à la monarchie, d'autres pensant que la République de Weimar n'était pas construite sur des bases solides.
[...] L'Allemagne de l'après-guerre connut une crise économique sans précédent dont l'hyperinflation fut la caractéristique principale. En 1923, la république n'avait plus les moyens de payer les réparations fixées par le traité de Versailles, et le nouveau gouvernement cessa les paiements. En réponse, la France sous la direction de Raymond Poincaré et la Belgique occupe la Ruhr, la région la plus industrialisée de l'Allemagne. Ils prirent le contrôle des mines et des usines le 11 janvier 1923. L'appel à la grève générale et à la résistance passive pendant 8 mois amena l'économie allemande vers l'effondrement . [...]
[...] En 1923, la poussée inflationniste provoque de nouveaux troubles. Une armée clandestine, tente un putsch, mais est matée en octobre par l'armée régulière. Des vagues révolutionnaires se développent en Thuringe, à Hambourg et en Saxe, mais sont là encore écrasées par l'armée. Le 8 novembre 1923 a lieu une nouvelle attaque contre la république : le Putsch de la brasserie fomenté par Adolf Hitler à Munich. Malgré l'échec du putsch et son interdiction temporaire, le NSDAP (Parti nazi) fondé en 1920 deviendra l'une des forces principales qui mèneront à l'effondrement de la république. [...]
[...] Mais il fallut attendre les années 60 pour que cet intérêt s'amplifie. Depuis, il ne cesse de se développer tant en Allemagne qu'en France, aux Etats-Unis et en Angleterre. Interprétation La vie à Berlin dans l'entre-deux-guerres. Latente dans cette œuvre, Berlin, qui fut l'objet de l'amour, des angoisses et de la haine de Grosz, a suscité les mêmes sentiments contradictoires chez les artistes qui sont venus s'y établir, la capitale allemande étant devenue le point de rencontre des avant-gardes européennes. [...]
[...] Malgré le rétablissement de la situation économique et sociale entre 1924 et 1928, les inégalités sociales restent criantes, L'enrichissement de la classe bourgeoise, coïncida avec l'accroissement du prolétariat dans les années 20 et 30, et ne fit qu'accentuer les contrastes entre les quartiers riches et pauvres et le gouvernement est l'objet de critiques de plus en plus virulentes de la part non seulement des partis extrémistes, mais aussi des intellectuels qui disposent désormais de nombreux moyens d'expression, tant la vie intellectuelle et artistique s'est développée à Berlin. II - Années folles, frénésie sur fond de crise révolution sociale Durant ces 10 années, la technologie moderne pénètre dans la vie quotidienne . [...]
[...] Appel à la morale, femme abandonnée, tombe ds prostitution, critique des classes dominantes. Nouvelle Objectivité –C'est surtout en réaction à la peinture expressionniste que se définit d'emblée la Nouvelle Objectivité mais elle recouvre un panorama très éclaté : les caricatures corrosives de Georg Grosz, la violence glacée d'Otto Dix ou de Christian Schad y croisent la plénitude intemporelle des paysages de Georg Schrimpf, autant que les descriptions fantomatiques de Karl Hubbuch ou de Franz Radziwill. “Aile gauche”, “aile droite” Une “aile gauche”, enracinée dans la culture cosmopolite de Berlin, puise à la satire sociale et garde manifestement quelque chose de l'esprit nihiliste de Dada, dont certains de ses membres (Grosz, Schad) sont issus. [...]
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