Déjà durant la Première Guerre mondiale, l'océan Atlantique avait été facteur de guerre puisque la marine britannique était plus qu'hostile à la mise en place d'une puissante marine allemande par Von Tirpitz. Il devint par la suite enjeu de guerre lorsque les Anglais établirent le blocus continental et que les Allemands déclarèrent alors la guerre sous-marine à outrance, cela contribuant à faire entrer en guerre les États-Unis. D'ailleurs le principal objectif de guerre des Britanniques était l'anéantissement de la puissance navale allemande, dont la flotte se saborda à Scapa Flow plutôt que de passer à l'Angleterre.
Pareillement, les principales tensions de l'entre-deux guerre entre l'Allemagne et l'Angleterre plutôt proallemandes concernaient la flotte allemande et sa reconstitution. C'est sur ce point qu'achoppa tout rapprochement anglo-allemand, même si Hitler lorsqu'il voulait s'attirer la bienveillance Britannique concédait sur sa flotte. Il n'en arrivait pas moins à la grossir avec l'accord naval anglo-allemand de 1935 qui torpillait le front de Stresa par la même occasion.
Ainsi, lorsque la guerre éclate en septembre 1939, l'Atlantique redevient naturellement un enjeu majeur de guerre : celui qui en aurait le contrôle aurait un avantage substantiel sur l'adversaire, à la vue de l'ouverture qu'il signifiait. Et même, pour les Britanniques, la perte de l'Atlantique signifie la leur tant le Royaume-Uni est dépendant de l'extérieur pour ses matières premières et ses importations, vitales pour continuer le combat.
[...] l'arctique. Des convois se forment alors qui partent d'Islande et d'Angleterre malgré l'effort considérable en homme et en bateau qu'il implique. Un nouveau front naval se crée au-delà du cercle arctique en mer de Barents ou les flottes se battent dans des conditions extrêmes, les naufragés ayant peu de chances de survie par -15 degrés de moyenne. À destination de Mourmansk et d'Arkhangelsk, ces convois sont d'autant plus dangereux qu'ils croisent au large des côtes norvégiennes sous domination allemande. Les avions peuvent les intercepter. [...]
[...] Ses ressources ne sont pas suffisantes et Dönitz le sait, pourtant il faut continuer la lutte : ce sont autant de navires et d'hommes mobilisés qui ne peuvent se consacrer à autre chose. Chaque navire marchand coulé, ce sont des bombes en moins sur l'Allemagne assiégée. Pourtant, l'Atlantique est sous contrôle allié, incontestablement, en ce début 1945. Et même ! Le transport aérien se développe au-dessus de l'Océan. Roosevelt et Churchill dès fin 1943 ne se déplace plus pour les grandes conférences que par avion. Les marchandises de grandes valeurs sont transportées par avion, hors de portée des sous-marins sous l'égide du Royal Air Force Ferry Command. [...]
[...] Malgré tout, pour mettre en échec les meutes de sous-marins cela ne suffit pas. Le radar se généralise sur la flotte de surface après avoir été mis en place au début de la guerre. Il consiste en la détection visuelle par ondes des objets qui flottent à la surface de l'océan sur une grande distance. Ce faisant les cuirassés peuvent chasser les sous-marins qui rechargent leur air à la surface ou lorsque ceux-ci émergent loin des convois pour ne pas être détectés par l'asdic puis ensuite attaquer. [...]
[...] La bataille de l'Atlantique Déjà durant la Première Guerre mondiale cet océan avait été facteur de guerre puisque la marine britannique était plus qu'hostile à la mise en place d'une puissante marine allemande par Von Tirpitz. Il devint par la suite enjeu de guerre lorsque les Anglais établirent le blocus continental et que les Allemands déclarèrent alors la guerre sous-marine à outrance, cela contribuant à faire entrer en guerre les États-Unis, avec les conséquences que l'on sait. D'ailleurs, le principal objectif de guerre des Britanniques était l'anéantissement de la puissance navale allemande, dont la flotte se saborda à Scapa Flow plutôt que de passer à l'Angleterre. [...]
[...] L'utilisation des avions de concert avec les U-Boots d'abord. Ce faisant les alliés sont attaqués sur mer et sur terre maximisant les pertes et le repérage des convois. L'utilisation du FW Condor, fragile, mais à long rayon d'action permet de repérer les convois aux larges et d'infliger de graves pertes au convoi en début de guerre par U-Boote ou par l'intervention d'autres avions : Juncker ou Heinckel qui cause de graves dommages, plus que les U-Boote, entre janvier et juin 1941. [...]
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