Balkanisation de l'Irak et de la Syrie, guerre en Syrie, crise des réfugiés syriens, État islamique, Daesh, Raqqa, bataille d'Alep, Bachar el-Assad, Al-Qaida, Saddam Hussein, invasion du Koweït, Kurdistan, djihadisme
Les forces de l'armée syrienne doivent affronter sur plusieurs fronts une guerre asymétrique. Les forces non gouvernementales contrôlent 75% du pays, toutes factions confondues. L'armée ainsi que les factions sont armées par des puissances extérieures, on pourrait parler d'une guerre par procuration. La bataille d'Alep est la plus emblématique ; elle a eu lieu de 2012 à décembre 2016 et s'est soldée par la reprise par l'armée des territoires en question. La ville de Raqqa, dernier fief de l'État islamique en Syrie, a aussi été reprise.
[...] • Entre 2003-11 : occupation américaine ( politique de « débassification radicale » + dissolution de l'armée ( laisse un vide de l'autorité. L'autorité provisoire de la coalition ne maitrise plus les choses ( conflit entre sunnites et chiites, les communautés se fragmentent en milices rivales + intervention d'Al-Qaïda. • Transition démographique difficile : - 2004 : gouvernement dominé par les chiites et les kurdes avec mise en place d'un fédéralisme pour les kurdes - 2014 : élection dans un contexte d'attentats ( comme toujours, le 1er ministre est chiite et c'est lui qui a le plus de pouvoir • De fait, l'Irak est passé d'un Etat unitaire centralisé à un Etat fédéral décentralisé ( Georges Mutin : « l'Etat-Nation irakien des années 70's est devenu une juxtaposition de territoires ethnico-confessionnels où l'autorité de l'Etat est bien faible ». [...]
[...] • Les forces anti-Assad sont composées : - des américains : opposés à l'Iran et à la Russie. - de la Turquie qui souhaite la chute d'el-Assad + ne veut pas une entité kurde indépendante à ses frontières. - du Qatar : opposé à l'Iran + soutient aux sunnites. - de certains pays européens comme la Grande-Bretagne et la France • Frappes occidentales visent à détruire les bases djihadistes + qu'à renverser le régime. • Kurdes, qui ont été soumis à une arabisation forcée, voient dans le soulèvement une opportunité d'acquérir l'autonomie du Rojava (Kurdistan occidental). [...]
[...] • Kurdes = 15% = minorité la plus nombreuse. Région du Kurdistan créée dans un cadre fédéral avec la constitution de 2005, mais ne convient pas aux kurdes car elle exclue beaucoup de gisements d'hydrocarbures. La lumière au bout du tunnel ? • Suite à l'invasion du Koweït et la défaite irakienne en 90-91, le pays est placé sous tutelle par la coalition internationale ( production pétrolière s'est effondré, lourds dégâts matériels, pertes financières énormes. Analphabétisme, mortalité infantile et délinquance gagnent du terrain. [...]
[...] La ville de Raqqa, dernier fief de l'EI en Syrie, a aussi été reprise. • Clan Assad n'est pas tombé du pouvoir alors que des géographes comme Fabrice Balanche le pensait ( il s'est approprié l'autorité et les ressources du pays. Contexte du conflit • Taux élevé de croissance annuelle de la population (plus de en 2016) car fort accroissement naturel malgré le solde migratoire négatif. Progrès sanitaires donc baisse de la mortalité / forte natalité malgré différences entre les communautés : Alaouites ont moins d'enfants que les sunnites. [...]
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