Autorité de la couronne, rôle politique du monarque, domaines réservés, République, pouvoir du roi, Constitution
On est dans quelque chose qui est le sujet le plus exotique de ce semestre. La tradition française est républicaine, mais il faut savoir qu'entre 1870 et 1914 la France est une exception absolue, c'est la seule grande puissance à ne pas être une monarchie. Les Français se glorifient d'être des citoyens et non des sujets, ils pensent que leur formule politique incarne l'avenir du monde. Il faut voir que la république a été longtemps fragile et contestée. Ce n'est pas avant 1880 que les institutions ont été dominées par un personnel politique franchement républicain. Les trois premières républiques sont la république des ducs. C'est parce que la république était censée être faible que Bismarck n'a pas cherché à ce que les Français aient un roi. La Confédération helvétique a un prestige moral. C'est vu comme un pays pauvre et une sorte d'alliance resserrée entre des cantons et des pays libres.
[...] Il y a l'apparition d'une nouvelle concurrence. Ce qui frappe les britanniques ce sont les cérémonies de 1878 en Italie pour les funérailles de Victor Emanuel II puis en Prusse pour les funérailles de Guillaume Ier. Il y a eu de cérémonies imposantes qui mettaient en scène le deuil public et la tristesse de la nation. La place des religieux est majeure, il y a la venue de diplomates et princes étrangers, il y a un défilé militaire, il faut aussi mettre en scène le deuil des civiles avec des délégations de gens en noir qui viennent de toutes les villes. [...]
[...] Alphonse XIII se lance dans une politique personnelle. En effet le roi de Prusse considère encore que sa volonté l'emporte, c'est lui qui choisit le chancelier d'empire qui est en même temps le premier ministre du royaume de Prusse. C'est aussi l'empereur qui met finn aux fonctions du chancelier, il choisit nomme et fait démissionner les ministres. Ce sont ses ministres et pas des ministres imposés par e parlement. Ces ministres sont loyaux, même quand ils sont en désaccord avec le souverain ils ne cherchent pas à s'appuyer sur le parlement pour que le souverain change d'avis. [...]
[...] Le caractère royal de l'état ne fait aucun doute. Il n'y a pas besoin de signaler de quel pays est le timbre et l'effigie suffit à l'identification. Cela signifie que le portrait du roi est partout. La règle est que c'est le moyen d'identifier l'état. Il y a la semeuse en France et une guerrière germanique en Allemagne. La présence royale est une évidence, elle est liée au poids de la tradition. Pour la plupart des européens l'autorité suprême ne peut se présenter que sous forme personnelle avec un individu qu'on pense accessible et miséricordieux. [...]
[...] Guillaume II s'est parfois vanté de ne pas lire les textes constitutionnels. Il était persuadé que sa volonté primait. Régulièrement les conseillers de Guillaume II ne pouvaient pas faire certaines choses. Ces souverains sont tous chef de l'état, ils signent les traités et décident de la paix et de la guerre. En tant que chef de l'état il est le chef du pouvoir exécutif, il désigne les ministres et c'est le monarque qui nomme à toutes les fonctions politique. La justice est rendue en son nom et c'est souvent lui qui nomme les juges. [...]
[...] Ça ne signifie pas que ce soit des souverains absolus. Même en Prusse le pouvoir du roi est limité par des règles juridique et encadré par une constitution. A ) Pouvoir et rôle politique du monarque Il faut rappeler le caractère sacré et inviolable du souverain qui est lié à l'origine de son pouvoir. Le souverain est protégé des attaques de la presse par une législation sévère, on ne peut pas directement mettre en cause le souverain. Cette protection s'étend au niveau international. [...]
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