Asie du Sud et de l'Est, enjeux de la croissance asiatique, ouverture de la Chine, industrialisation, libéralisation économique, Japon, Corée, Taïwan, mondialisation, soft power japonais, hard power chinois, ASEAN, enjeux environnementaux, villes portuaires asiatiques
Avec le Japon et la Corée du Sud, on relève différents modes de croissance économique. Cela commence dans les années 1950 avec une industrialisation qui se propage du Japon aux pays voisins (Corée du Sud, Taïwan, République de Chine), puis dans les années 1960 : Hong Kong, Philippines, Malaisie, Thaïlande et Vietnam. C'est une croissance en vagues successives (modernisation d'industrie et nouvelles activités), des "vols d'oies sauvages" selon l'expression d'A.Kanume.
Concernant le modèle indien, la stratégie indienne est différente (Asie du Sud), car c'est plus chaotique, c'est une "troisième voie entre le socialisme et le libéralisme" (économiste Nehru). À partir des années 1980, on assiste à un libéralisme total. Le modèle chinois repose alors sur la planification économique, la collectivisation des moyens de production l'autarcie. Depuis 1979, la libéralisation et une ouverture progressive au monde. Cette intégration régionale est mise en place grâce à des flux croisés entre ces pays (réseaux d'IDE entre eux, échanges de brevets, circulation des élites, tourisme).
[...] Sa défense est largement assurée par les Etats-Unis qui ont beaucoup de bases navales en mer de Chine et reste de l'Océan Pacifique. Aujourd'hui, modification constitution (voir plus haut) + budget militaire qui augmente (5e mondial). Sa puissance repose surtout sur son économie : grandes entreprises (Toyota ou Sony), savoir-faire exceptionnel et reconnu pour hautes technologies et robotique, 1er Etat qui est classé dans la recherche (fondamentale et appliquée) et développement et cela représente de leur PIB. Il finance des institutions internationales comme la Banque asiatique de développement. [...]
[...] Les deux sont rivaux pour les investissements chinois à l'étranger sont plus forts. Cependant, le Japon s'affirme en Asie par sa suprématie technologique alors que la Chine (qui est toujours un « pays-atelier ») rattrape son retard par des transferts de technologie. Cette rivalité entre les 2 peuvent expliquer les difficultés mise en place d'une organisation économique régionale. Ils ont des concepts différents de la régionalisation : la Chine se satisfait d'une « ASEAN + 3 » (Chine, Corée Japon) Alors que le Japon voulait l'étendre à tous les pays du pacifiques sud + Inde, la Chine non. [...]
[...] ZES : Zone franche sur les littoraux chinois ouverte aux capitaux étrangers qui sont exonérés de taxes (depuis les années 1980) b. Des ambitions mondiales La Chine : veut devenir une superpuissance rivale des Etats-Unis, pour cela, elle essaye d'allier le hard et le soft power. Hard power : 1971 : membre permanent du Conseil de Sécurité de l'ONU (droit de veto), arme nucléaire, + 2ème budget militaire mondial (après les E.U), de plus en plus investit dans les opérations de maintien de la paix de l'ONU (casques bleus), ils essayent d'être le leader des BRICS et c'est la 2ème puissance économique mondiale (1er détenteur de bons du Trésor américain) : Xi Jinping Président ↦ Nouvelle devise : le « rêve chinois »(prospérité, économie et puissance (à l'étranger)). [...]
[...] ↦ Depuis 1979, la libéralisation et une ouverture progressive au monde. Cette intégration régionale mise en place grâce à des flux croisés entre ces pays (réseaux d'IDE entre eux, échanges de brevets, circulation des élites, tourisme) La Chine s'appuie sur sa diaspora dans toute la région. On a aussi une coopération qui se développe : ils comptent de plus en plus sur leurs propres capitaux pour se développer, échanges de plus en plus entre eux et un système de sous-traitance dans la région se met en place. [...]
[...] On a des ouvertures économiques pour les 2 états basés sur exportation mais avec différents moyens : Japon : économie libérale à capitalisme d'Etat, en Chine, ouverture progressive des ZES sur les littoraux. Et, ils sont tous 2 des pivots de l'intégration de l'Asie orientale dans la NDIT. Japon et Chine se dispute la place de première puissance économique en Asie alors que leurs économies sont interdépendantes. Les échanges commerciaux entre eux s'intensifient depuis l'entrée de la Chine à l'OMC. [...]
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