Armée citoyenne, la Commune, Gambetta, loi du 15 juillet 1889
Courant républicain radicale voit dans l'armée force incompatible avec la République, Gambetta avait souscrit à ce programme sans qu'on sache vraiment son niveau de sincérité. Quelques mois plus tard il est au pouvoir par la révolution du 4 septembre avec armée étrangère, plus question de ce projet. Renversement radical des républicains les plus avancés très réticents face à l'armée, alliance, compromis car on besoin de cette force pour que la France se relève et retrouver son rang dans l'Europe dominée par Bismarck. Révision stratégique de l'armée, doit-on reprendre un modèle traditionnel hérité de l'Empire ou en inventer une nouvelle, débat qui va traverser les Républicains. Ensuite, comment s'assurer que l'armée est fidèle au régime, précédent du 2 décembre 1851 qui obsède les républicains, LNP s'est emparé du pouvoir grâce à l'armée. Sont très prudent entre pouvoir militaire et civil.
[...] Changement notable pour des officiers qui étaient auparavant entre catholiques. Ces officiers juifs sont brillants, de famille riche, ont choisi l'armée par conviction patriotique. Dreyfus a fait Polytechnique et était de famille riche. Littérature de l'école, journal de Drumont La Libre parole très lu par les militaires, articles dénoncent les rôles néfastes des juifs dans l'armée. Fait que beaucoup de ces officiers sont originaires d'Alsace, donc noms à consonance germanique. Antisémites disent que ce sont des allemands, pas vraiment Français. [...]
[...] Armée pas à la hauteur des enjeux. Réformes introduites par cette loi : - on diminue la durée maximale de 5 à 3ans. On maintient ce régime d'un an avec des conditions différentes. - on supprime des groupes privilégiés comme les séminaristes, c'est symbolique, pour le principe de montrer que même si on est ecclésiastique on n'a pas de privilèges, les curés sac au dos Contribution pas très élevées, taxe de 6 francs pour tous les exclus, qui varie selon la richesse. [...]
[...] II Conscrits, officiers et sous-officiers, quelle citoyenneté ? L'expérience de la caserne : une école de la citoyenneté ? Système militaire mis en place depuis loi de 89 a été efficace et a rempli son rôle ? Malaise depuis la crise boulangiste, général conteste système républicain. + Affaire Dreyfus, une partie de l'Etat major a enfreint des lois de la République. Montrent qu'il y a encore des problèmes entre l'armée et la nation. Modernisation de l'armée sont lentes, partie des soldats qui servent entre 72 et 89 subissent le système de 72 donc inégalitaire, donc ne contribue pas à les réconcilier avec l'armée. [...]
[...] Pas palpitant. Inégalité subsistent entre ceux passés par la base et ceux des écoles, sorte de jalousie. Nouvelle tension avec l'école de la méritocratie, officiers meilleurs que d'autres, jalousie. Certain mépris des militaires pour les civils qui augmentent. Hommes politiques de la 3e pas à la hauteur pour eux, réformes très lentes ans pour voter une loi militaire ! Manque d'efficacité. Voit aussi les scandales, remettent en cause leur honnêteté, ce que les militaires ont pour grande valeur. Code de l'honneur militaire. [...]
[...] Après 89 ça se pose moins, car école gratuite existe à peu près partout. Discipline Ce qui pèse le plus c'est la discipline qui n'a pas changé. Aucune volonté des officiers à le changer pour les besoins du soldat. Circulaire de 1882 on peut lire : il faut outre apprentissage physique, inculcation de l'idéal patriotique. Officiers sont censés racontés aux soldats ce qui a été fait dans les différentes guerres, épisodes militaires glorieux, créer un esprit de corps, être fier de leur régiment. [...]
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