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La loi de 1881 sur la liberté de la presse entraîne plus de publicité sur les dérives des liens économie/politique. Dans l'ouvrage "L'abominable vénalité de la presse", publié en 1931 par Arthur Raffalovitch, celui-ci raconte comme il était chargé de distribuer de l'argent aux journaux français au début du XXe siècle, pour le compte du gouvernement russe, qui voulait placer ses emprunts sur le marché français. Les directeurs des journaux et journalistes spécialistes gagnaient directement à être corrompus.
On constate une corruption généralisée de la presse dès les années 1900. Les mémoires d'Emile Moreau, ancien gouverneur de la Banque de France (1926-1928) les relate : il payait un journaliste de L'Echo de Paris pour qu'il vante la politique de la Banque de France dans ses articles.
[...] Les directeurs des journaux et journalistes spécialistes y gagnaient directement : corruption. Corruption généralisée dans la presse dès les années 1900. Mémoires d'Emile Moreau, ancien gouverneur de la Banque de France (1926- 1928) : il payait un journaliste de L'Echo de Paris pour qu'il vante la politique de la Banque de France dans ses articles. Germain-Martin, ministre des Finances, raconte comment il était obligé de donner de l'argent à plusieurs journaux, qui menaçaient de dévoiler des scandales amoureux ou financiers : chantage. [...]
[...] Le mythe du complot juif alimenté par ce Scandale explique notamment l'Affaire Dreyfus. L'affaire Stavisky Serge Alexandre Stavisky, surnommé Monsieur Alexandre était dans les cercles de pouvoir. On découvre une forte affaire de corruption avec le Crédit municipal de Bayonne janvier 1934 : il est retrouvé mort à Chamonix Le Canard Enchaîné titre Stavisky se suicide d'un coup de revolver qui lui a été tiré à bout portant La police l'aurait exécuté pour qu'il ne dénonce pas ceux qui l'avaient couvert (députés). [...]
[...] Le Journal appartient à Letellier, qui disait mon journal, c'est mon pistolet dans la poche Maurice Bunau-Varila, propriétaire du Matin, avait une liste noire de politiques sur lesquels il exerçait un chantage permanent : le Comité des Forges prend le contrôle du Temps, journal le plus important de l'époque. Cela se témoigne par un changement de ligne éditoriale : opposition aux réformes du FP en 1936. Mars 1937 : accord d'exclusivité entre Le Temps et le Colonel De la Rocque, dirigeant des Croix de Feu (ligue d'anciens combattants devenue politisée et proche de l'extrême-droite). Les Croix de Feu se transforment en réel parti politique, le Parti Social Français Parti de masse, qui rassemble le plus de militants, même sans se présenter aux élections. [...]
[...] Enormément de députés et sénateurs de gauche et de droite (sauf extrême) sont corrompus. Presse également corrompue pour vanter le Canal dans les journaux. Le Scandale n'a éclaté que bien plus tard 1892 : La Libre Parole, journal d'extrême-droite antisémite, débute une série d'articles intitulée Les dessous de Panama Ce sont 3 banquiers juifs (Reinach, Herz, Arton) qui avaient aidé Ferdinand de Lesseps à corrompre le Parlement Edouard Drumont, patron de La Libre Parole, s'y intéresse novembre 1892 : Reinach est retrouvé mort. [...]
[...] Au Parlement Le Scandale des Décorations III° République marquée par des collusions et conflits d'intérêt très fréquents. Daniel Wilson, influent dans le textile et la presse, était un homme riche et influent. Il s'est marié avec Alice, la fille du Président de la République Jules Grévy. La sœur de Daniel Wilson aurait été la maitresse de Grévy liens très forts entre Grévy et Wilson, qui finançait notamment les campagnes électorales du premier : un journal de gauche, Le XIX° siècle, dénonce un trafic de décorations à l'Etat-Major. [...]
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