monarchie, réformes administratives, réformes fiscales, Jacobins, Edmond Burke
Au cours de ces années, on a quand même l'idée d'une évolution possible. C'est une période de vraies réformes qui changent durablement le paysage administratif, politique, fiscal, social et religieux du pays. Le premier travail de l'Assemblée est de rédiger une Constitution. Elle mène ses travaux sur plusieurs années.
[...] Les acteurs de la Révolution ne sont pas d'accord. Le Roi redoute une pression de la part des députés en qui il n'a pas réellement confiance, il se méfie de certaines mesures, il y est même hostile. Il est inquiet par la tournure des évènements et décide de fuir le pays dans la nuit du 20 au 21 juillet 1791 mais la famille royale est reconnue et arrêtée à Varennes (à l'Est de Paris) et ramené à Paris, temporairement, au sein même de l'Assemblée qui l'accueillit très froidement. [...]
[...] Le 25 juillet est publié le Manifeste de Brunswick qui avertit le peuple parisien qu'il détruira Paris avec les troupes prussiennes si le peuple attaque le Roi. L'échec de la monarchie constitutionnelle conduit à l'avènement de la Première République Le 10 août 1792, le peuple de Paris mécontent prend les Tuileries, le Roi et sa famille se réfugient à l'Assemblée mais sous la pression, celle-ci décide de placer la famille royale en prison. La Prise des Tuilerie souligne la fin de la monarchie constitutionnelle. [...]
[...] L'après 1789 : la fixation du nouveau système et ses difficultés de fonctionnement En 1789, l'accord est encore assez net entre la nation et le Roi, mais en 1792, cette alliance aboutit en un véritable échec. Ce sont des années de grande incertitude pour deux raisons : le système politique a du mal à se fixer une fois fixé, il a du mal à fonctionner Au cours de ces années, on a quand même l'idée d'une évolution possible. C'est une période de vraies réformes qui changent durablement le paysage administratif, politique, fiscal, social et religieux du pays. [...]
[...] Partout en Europe apparaissent des mouvements en faveur d'une régénération politique et constitutionnelle. Mais un courant contre-révolutionnaire se dessine également, porté par des philosophes et des Hommes politiques qui condamnent les essais révolutionnaires (Edmond Burke notamment qui publie Réflexion sur la Révolution de France en 1790). Cette période de la Révolution se termine donc en une véritable guerre idéologique. De 1792 et jusqu'en 1795, une phase plus compliquée se met en place. [...]
[...] Il condamne tous les prêtres qui prêtent serment. Le Roi non plus n'accepte pas la Constitution. Le clergé français se divisent en deux : les jureurs (qui acceptent) et les réfractaires (qui refusent). C'est une première cassure idéologique : le pays révolutionnaire est divisé en deux. Se développe alors un courant contrerévolutionnaire (certains soutiennent les réfractaires) : fracture entre les révolutionnaires et les autres. La justice qui est réorganisée et simplifiée : elle devient gratuite. La torture est supprimée. Un premier code pénal est adopté et le judiciaire devient totalement décentralisé. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture