Les divergences entre la Chine et l'Union Soviétique datent de 1935, lorsque Mao Tsé-toung, lors de la Longue Marche, rompit avec ses conseillers soviétiques pour élaborer une stratégie et une politique mieux adaptées à la réalité chinoise. Mao attendit la mort de Staline et l'arrivée au pouvoir de Khrouchtchev, dont il critiquait violemment la ligue politique, jugée par lui trop molle, pour remettre en cause la position hégémonique de l' U.R.S.S. dans le bloc soviétique.
Au début des années soixante, les relations sino-soviétiques s'envenimèrent encore - Mao considérant la politique du "Grand Frère" comme directement contraire aux intérêts de la Chine et constituant un affront pour l'honneur national. Le refus de Moscou de partager avec la Chine ses secrets nucléaires, sa nouvelle politique de coexistence pacifique avec les Occidentaux, et son soutien du bout des lèvres sur la question des prétentions territoriales de la Chine communiste sur les îles de Taïwan, Quemoy et Ma-tsou, convainquirent Pékin de l'inconstance de son ancien allié (...)
[...] En décembre 1973, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (O.P.E.P.) annonça une hausse des prix de 70 pour cent et menaça de réduire la production de cinq pour cent par mois jusqu'à ce que les Occidentaux qui soutenaient Israël contraignent cet Etat à quitter les territoires occupés. La menace porta ses fruits : le Grande-Bretagne cessa de fournir des armes à Israël, le Japon inversa sa politique pro-israélienne, et la Communauté européenne (à l'exception des Pays-Bas) blâma publiquement Israël pour son opposition au règlement du problème palestinien. Les États-Unis eux-mêmes furent touchés par le choc pétrolier. Désormais, les alliés Israël n'avaient plus les moyens de faire la sourde oreille aux revendications arabes. [...]
[...] De nombreux groupes ethniques aux aspirations très diverses se côtoyaient sur cet énorme territoire. Le mouvement national congolais de Patrice Lumumba s'efforça de susciter une conscience nationale qui transcendât les affiliations ethniques, mais son principal soutien lui venait des provinces orientales et de Kivu, tandis que l'autre grand parti, Abako, conduit par Joseph Kasavubu, se faisait le porte-parole de la tribu dominante Bakongo, de la province de Léopoldville. Le 4 juillet 1960, alors même que le Congo en était encore à célébrer son indépendance, l'armée nationale congolaise se révolta. [...]
[...] Les années Viêt-nam : les superpuissances mises au défi. Les divergences entre la Chine et l'Union Soviétique datent de 1935, lorsque Mao Tsé-toung, lors de la Longue Marche, rompit avec ses conseillers soviétiques pour élaborer une stratégie et une politique mieux adaptées à la réalité chinoise. Mao attendit la mort de Staline et l'arrivée au pouvoir de Khrouchtchev, dont il critiquait violemment la ligue politique, jugée par lui trop molle, pour remettre en cause la position hégémonique de U.R.S.S. dans le bloc soviétique. [...]
[...] Pis encore, à sa frontière avec l'Assam. La Chine réclamait la modification du tracé de la ligne Mac- Mahon, qui, depuis 1914, faisait suivre à la frontière chinoise la ligne de crete himalayenne, du Bhoutan à la Birmanie, mais n'avait jamais été formellement ratifiée par Pékin, qui voulait la voir longer les pentes méridionales de la chaîne. En 1962, la Chine proposa à l'Inde le maintien du statu quo et la tenue des négociations bilatérales en vue d'un règlement amiable du conflit. [...]
[...] La guerre civile au Nigeria. Comme le Congo, le Nigeria était une création artificielle les frontières tracées au XIXè siècle ne tenant guère compte des entités tribales et culturelles. Le recensement de 1961 évaluait la population du pays à 55 millions d'habitants, enregistrait 8 ethnies de plus d'un million d'habitants et 27 autres de moindre importance numérique. La politique nigériane était dominée par trois groupes : au nord, les Haoussas et les Peuls, musulmans, qui occupaient près des cinquièmes du pays, à l'ouest, le royaume yorouba à population mixte chrétienne et musulmane, et, à l'est, les Ibos, de confession chrétienne. [...]
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