Les années 1930

Thèmes abordés

Années 1930, crise, économie française, société française, crise politique, crise morale

Résumé du document

L'incertain équilibre des années 1920 est brutalement remis en cause au cours des années 1930. Alors que le pays s'imagine, en 1929-1931, pouvoir échapper à la dépression économique qui vafrapper le monde libéral industrialisé =) crise à partir de la fin de 1931. Elle va se prolonger de façon insidieuse et persistante jusqu'à la veille de la seconde guerre, sans que soit jamais retrouvé le niveau atteint au sommet de la prospérité des années 1920.

Extraits

[...] Agression extérieure vue comme l'origine de la crise. Protection de l'équilibre social fondé sur la prédominance d'une classe moyenne indépendante de petits et moyens producteurs. Dès 1931 modérés mettent en application cette doctrine un retour au dirigisme (augmentation des tarifs douaniers, contrôle et limitation des importations). Portant sur certains produits de base, tel le charbon ou les produits azotés, ces limitations aboutissent à priver le pays de matières premières indispensables et ainsi à renforcer la stagnation de la production + ralentissement du commerce rétrécissement des débouchés réduction de l'offre intérieur Planification (vigne) pour éviter aggravation de la baisse des prix, fixation de prix maximum dans l'agriculture, dans le secteur industrielle l'Etat promouvoit la cartellisation pour bien faire correspondre demande et offre, laisse cet effort de discipline aux organisations professionnelles. [...]

[...] Les années 1930 (Partie La crise des années 1930 L'incertain équilibre des années 1920 est brutalement remis en cause au cours des années 1930. Alors que le pays s'imagine, en 1929-1931, pouvoir échapper à la dépression économique qui frapper le monde libéral industrialisé crise à partir de la fin de 1931. Elle va se prolonger de façon insidieuse et persistante jusqu'à la veille de la seconde guerre, sans que soit jamais retrouvé le niveau atteint au sommet de la prospérité des années 1920. [...]

[...] Tous cependant ne sont pas touchés de la même manière. Ceux qui s'en sortent le mieux : - Ont vu leurs revenus valorisés : les retraités (cf mesures prise par les gvt modérés) - propriétaires fonciers et immobiliers (position plus abritée que les producteurs et les salariés malgré les mesures de Laval) - Les professions libérales (leurs émoluments pas entraînés dans la baisse générale de l'éco, ont profité de la baisse des prix) Recul limité des revenus mobiliers (titres, actions Les ouvriers atteints par la diminution du temps de travail et la montée du chômage (baisse situation plus confortable des fonctionnaires bien que coupes budgétaires, Les plus fortes baisses les cultivateurs, petits commerçants, petites industries (perte de pouvoir d'achat de 20 à contre en moyenne pour salaires et traitements) faillites et cessation d'exploitations se multiplient. [...]

[...] Jacques Marseille a montré que recul des prix dès 1929 (valeurs immobilières, prix de matières premières) + recul de certaines productions (textile, automobile, bâtiments) montre fragilités de l'éco française (stabilisation du franc, ce qui ne permet plus de jouer sur le taux de change de la monnaie + étroitesse du marché intérieur français formé par une majeure partie d'ouvriers et de paysans incapables d'absorber une production trop orientée vers le luxe) un précoce retournement longtemps invisible Brusque aggravation dans le courant du dernier trimestre de 1931, après la dévaluation de la livre sterling, le 21 septembre net recul de la production, augmentation du nombre de chômeurs, baisse des exportations. Le déséquilibre commercial apparu dès 1929 avec la stabilisation monétaire, s'est aggravé avec la dévaluation britannique. Le déficit budgétaire de l'exercice mars 1920-mars 1931 met fin à plusieurs années d'excédents. Mais ampleur de la crise beaucoup moins importante en France que dans les autres pays. France pas taux de chômage aussi massif et pas d'arrêt total au niveau de la production comme les énormes machines américaines et allemandes. [...]

[...] Sur 614 sièges 258 pour la droite pour la Gauche. Résultat de la gauche aussi favorisé par émiettement de la droite et du centre droit. Au centre droit, Tardieu forme un groupe qui se donne pour but d'empêcher toute formation d'une concentration à direction radicale. L'instabilité gouvernementale Edouard Herriot est appelé par le président de la République, Albert Lebrun, un homme de centre droit élu le 10 mai 1932, à former le gvt. Composition d'un gouvernement radical (pas de participation socialiste, socialistes pas enclins à participer) Pb toute proposition des radicaux économie, rigueur budgétaires se heurte à l'hostilité des socialistes. [...]