Année 1917, déroulement du conflit, Première Guerre mondiale, maréchal Joffre, général Nivelle, blocus maritime anglais, Alliés, Entente, entrée en guerre des USA, général Broussilov, Raspoutine, révolution de Février, paix Brest-Litovsk, maréchal Pétain, bolchévisme, pape Pie X
L'année 1916 avait vu de nombreux efforts ayant abouti à peu de résultats (Verdun, La Somme). Pourtant l'idée d'une offensive de rupture n'est pas encore morte : à la fin de 1916, le général Joffre est relevé de son commandement (officiellement, car il serait trop vieux) pour être remplacé par Nivelle. Ce dernier apparaît comme celui qui a repris le terrain à Verdun. Il devient donc général et Joffre reçoit le titre de maréchal ; le premier de la guerre de 1914-1918. L'année 1917 est marquée par des échecs flagrants et des désillusions. La puissance centrale est un échec de la guerre sous-marine faite face au blocus maritime anglais. Au début, il y a eu de gros résultats, mais vite il y aura des ripostes : des convois militaires avec la marine marchande.
[...] En France par exemple, le clergé est patriote, et trouve que le Pape devrait se taire. En 1917, le Pape fera des dons pour les condamnés. Il était plus sensible à l'Autriche-Hongrie qui était alors un des derniers états catholiques. Mais les interventions du Pape ne seront que des échecs. B. Les initiatives allemandes Le Reichstag souhaite la négociation, ainsi en avril 1917 il y proposera une réunion entre le Baron de Lencken et Aristide Brian en Suisse, mais Brian ne s'y rendra pas. [...]
[...] De plus, le gouvernement allemand voit là un moyen de faire craquer la Russie, ils organiseront le transport d'Occident vers l'Est, du bolchévisme Lénine à travers l'Allemagne en guerre. Le parti bolchevique est faible, mais Lénine parvient à rassembler un petit noyau de révolutionnaire. Les 6 et 7 novembre 1917 (octobre du calendrier russe), la seconde révolution russe se déroulera avec le putsch (coup de force) de Lénine. Les bolchéviques prennent le pouvoir et Lénine donne à la population un programme consensuel : paix immédiate, partage des terres, promesse d'une libération pour toutes les minorités ethniques et religieuses entourant l'Empire. [...]
[...] Il y aura un procès pour un dixième, surtout pour les meneurs, qui sont passibles de la peine de mort seront condamnés à mort, mais Pétain fera le maximum afin que les peines soient exécutées au minimum : 49 seront finalement tués. Aux yeux de l'extrême gauche française, il fallait faire de la France un fidèle au bolchévisme. III. Tentative de paix successives A. Un rôle important : l'intervention du Pape En 1914 Pie X est horrifié par l'éclatement de la guerre. Il voit qu'il ne peut pas faire grand-chose et refuse de s'engager dans un camp. En septembre de la même année, Benoit XV enverra une lettre en faveur de la paix avec une invitation à la négociation. [...]
[...] L'année 1917 : le déroulement du conflit L'année 1916 avait vu de nombreux efforts ayant abouti à peu de résultats (Verdun, La Somme). Pourtant l'idée d'une offensive de rupture n'est pas encore morte : à la fin de 1916 le général Joffre est relevé de son commandement (officiellement, car il serait trop vieux) pour être remplacé par Nivelle. Ce dernier apparait comme celui qui a repris le terrain à Verdun. Il devient donc général et Joffre reçoit le titre de maréchal ; le premier de la guerre de 1914-1918. [...]
[...] La situation se trouve bloquée et les pacifistes sont très peu nombreux de part et d'autre. Il y a eu trop d'effort, trop de morts, pour ne pas jouer la dernière carte, pour accepter des négociations. L'invasion des pays (la France, la Belgique et l'Italie) rend impossibles toutes tentatives de paix. L'année 1917 sera l'année des échecs des tentatives de négociations. [...]
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