L'entrée en guerre ne s'accompagna pas immédiatement de la formulation claire des objectifs poursuivis. Dès le 5 septembre 1914, France, Angleterre et Russie signaient une déclaration selon laquelle ils ne pouvaient signer de paix séparée et ne négocierait sans tenir compte des exigences de leurs partenaires. La Grande-Bretagne et la France, par leur proximité géographique notamment, constituaient le coeur de l'Entente, et coopérèrent donc plus étroitement. Ainsi, dès que le président Wilson proposa sa médiation, France et Angleterre répondirent conjointement, exigeant réparation pour la violation de leurs territoires et assurance que la neutralité de la Belgique ne serait plus violée dans l'avenir (...)
[...] Sir Roger Casement qui avait négocié la livraison fut arrêté quand un sous marin allemand le débarqua à la pointe SO de l'Irlande. Eoin MacNeill, chef des Irish Volunteers, annula alors l'insurrection, mais ses consignes ne furent pas suivies par l'Irish Republican Brotherhood. Quelques milliers de volontaires s'emparèrent donc de la poste Centrale, de l'Hôtel de Ville et des gares de Dublin, et publièrent une déclaration d'indépendance de la République irlandaise. Mais ils se heurtèrent rapidement à l'hostilité de la population de la ville qui interpréta ce soulèvement en temps de guerre comme une trahison. [...]
[...] L'Empire fournit 3,5 millions de soldats, dont la contribution fut évidente pour contrer l'offensive allemande de mars 1918. impérialisation passa aussi par l'association des dirigeants des Dominions et des colonies : tenue de 2 conférences de guerre impériales, constitution du Imperial War Cabinet, invitations aux représentants des Dominions et de l'Inde à participer au War Cabinet[1], entrée en juin 1917 du général sud-africain Jan Smuts dans le Cabinet de guerre britannique . furent autant de signe marquants. L'Irlande constitua la seule exception à cette mobilisation générale. [...]
[...] Les Britanniques la réprimèrent férocement, exécutant les meneurs et emprisonnant 2500 nationalistes. Mais la dureté de la répression, condamnée par l'Église catholique et par le gouvernement américain, transforma les insurgés en héros. Le but principal de cette déclaration était de se concilier le mouvement sioniste international et de gagner à la cause alliée les Juifs d'Allemagne. La déclaration prêchait par un certain nombre d'imprécisions, notamment ce que recouvrait concrètement le terme Palestine La déclaration rendue publique suscita des inquiétudes dans les populations arabes du Moyen Orient. [...]
[...] En 1916, le Portugal, satellite économique de la Grande Bretagne depuis le XVIIIe, et la Roumanie, rejoignirent l'Entente. En avril 1917, l'entrée en guerre des USA constituait aussi un succès pour la diplomatie britannique. Quelques semaines plus tard, un coup d'État en Grèce, soutenu par la France et la Grande Bretagne, remplaçait le roi issue d'une dynastie allemande et le gouvernement s'engageait contre l'Allemagne vit également l'entrée en guerre des républiques d'Amérique centrale, de la Chine, ainsi que des pays de Empire informel britannique en Amérique du Sud (Brésil, Argentine, Pérou, Bolivie). [...]
[...] L'Angleterre et la Première Guerre mondiale : les buts de guerre I. La question allemande L'entrée en guerre ne s'accompagna pas immédiatement de la formulation claire des objectifs poursuivis. Dès le 5 septembre 1914, France, Angleterre et Russie signaient une déclaration selon laquelle ils ne pouvaient signer de paix séparée et ne négocierait sans tenir compte des exigences de leurs partenaires. La Grande Bretagne et la France, par leur proximité géographique notamment, constituaient le cœur de l'Entente, et coopérèrent donc plus étroitement. [...]
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