Les difficultés économiques de l'immédiat après-guerre réveillèrent les radicaux en lien avec la démobilisation (qui entraina une hausse du chômage), le retour à l'économie de paix, les lois sur le blé (Corn Laws qui entrainèrent une hausse du prix du pain). Les radicaux abandonnèrent toute référence à la Révolution française : leur nouvelle source d'inspiration se trouvait dans les écrits de Jeremy Bentham qui soutenait l'idée d'une réforme électorale au nom de l'utilité qu'elle aurait pour la nation (...)
[...] Avec l'accession au trône de Guillaume IV (1830-1837) s'achevèrent 18 ans de gouvernement tory. Trop âgé pour espérer régner longtemps et restaurer le prestige de la monarchie, il confia le gouvernement à Lord Grey dont les whigs avaient remportés les élections. Celui-ci entreprit sous la pression des radicaux de réformer le système électoral. La loi de Réforme (Reform Bill) de 1832 fit passer le nombre des électeurs de à Le déséquilibre entre l'Angleterre du Sud et celle du Nord se corrigea un peu, et l'Écosse et l'Irlande furent mieux représentées. [...]
[...] Le chartisme Bien qu'éliminant certains abus, la réforme de 1832 n'avait pas fait disparaître la corruption et les violences qui accompagnaient chaque élection. Pour les radicaux, ce n'était qu'une première mesure qui devait être suivie par d'autres ; alors que pour les auteur du Bill, c'était un aboutissement. De ce malentendu naquit le mouvement chartiste. En 1836, Francis Place et William Lovett artisans londoniens, fondèrent l'association des travailleurs londoniens (London Working Men's Association) et rédigèrent la Charte du peuple : présentée sous la forme d'une pétition en 6 points, à soumettre aux Communes, elle réclamait le suffrage universel (masculin . [...]
[...] L'Angleterre et l'échec de l'agitation révolutionnaire (1815-1848) I. La reprise de l'agitation radicale après 1815 Les difficultés économiques de l'immédiat après-guerre réveillèrent les radicaux en lien avec la démobilisation (qui entraina une hausse du chômage), le retour à l'économie de paix, les lois sur le blé (Corn Laws qui entrainèrent une hausse du prix du pain). Les radicaux abandonnèrent toute référence à la Révolution française : leur nouvelle source d'inspiration se trouvait dans les écrits de Jeremy Bentham qui soutenait l'idée d'une réforme électorale au nom de l'utilité qu'elle aurait pour la nation. [...]
[...] De plus, les gouvernement de Lord Melbourne, Robert Peel et Lord Russel ne se bornèrent pas à écraser souvent dans le sang les troubles : ils encouragèrent la création des forces de police locales, afin d'éviter d'avoir à recourir à l'armée, et introduisirent des lois les horaires de travail dans les mines et les usines. La fin du chartisme marqua la disparition de l'état d'esprit révolutionnaire et de contestation d'ensemble de l'ordre social. Les 4 décennies suivantes virent la réalisation de réformes qui, en élargissant le cadre démocratique, conférèrent une légitimité plus grande au système en place, et donc participèrent à la stabilité politique du pays. [...]
[...] La portée de l'agitation des années 1815-1820 fait débat. E. P. Thompson y voit une tentative de révolution purement prolétarienne. Mais les revendications des travailleurs, politiquement hardies (élection du Parlement tous les ans, suffrage universel . ) ne remettait pas en cause l'ordre social : aux yeux de beaucoup d'entre eux, il s'agissait non de créer une société nouvelle mais de restaurer des droits perçus comme très anciens. II. Les premières réformes (1824-1835) L'agitation populaire s'estompa dans les années 1820, avec l'amélioration de la conjoncture économique. [...]
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