La Confédération Germanique est une fédération d'États souverains dont le président héréditaire est l'empereur d'Autriche.
En 1815, il y a 40 membres, réduits à 38 ensuite. On note un empire (Autriche), 5 royaumes (dont la Prusse et la Bavière), 17 grands-duchés et duchés, 13 principautés et 4 villes libres. Chaque État reste souverain avec ses propres institutions, ses lois, son administration. Il a sa dynastie princière ou son sénat aristocratique dans les villes libres. Mais les Etats les plus petits sont dépendants des plus importants. Quelques Etats ont déjà accordé des constitutions comme le royaume de Bavière en 1818.
Au niveau des institutions fédérales : la capitale de la fédération est Francfort où siège la Diète germanique. Cette assemblée n'est pas un parlement mais une réunion des ambassadeurs de chaque État souverain. La Diète peut prendre des exécutions fédérales à condition que la Prusse et l'Autriche soient d'accord. Il y a aussi une force armée fédérale, non permanente. Metternich s'assure ainsi le contrôle de cette zone dans la mesure où le roi de Prusse, Frédéric-Guillaume III lui reste inféodé jusqu'à sa mort en 1840.
La tutelle de l'Autriche est en effet réelle : interdiction des activités politiques et des associations, censure de la presse et de la librairie, rôle de la police. Les professeurs d'université (Iéna) et les étudiants sont les plus mécontents et protestent contre le nouvel ordre des choses. Environ 500 d'entre eux se réunissent au château de la Wartburg (17-18 octobre 1817) pour célébrer à la fois le troisième centenaire de la Réformation et le quatrième anniversaire de la bataille de Leipzig (victoire contre Napoléon). De ce lieu symbolique, ils lancent un manifeste de 36 points qui revendique les libertés publiques et l'unité de la patrie allemande. Ces idées sont reprises par des associations secrètes d'étudiants que la police pourchasse et inspirent des manifestations urbaines où est déployé le drapeau rouge, noir et or. Pour remédier à cela, Metternich réunit tous les princes allemands. A la conférence de Vienne (réunie en 1819-1820), est adopté le principe d'une intervention autrichienne dans les affaires internes des Etats allemands. Les associations d'étudiants sont interdites, la presse étroitement surveillée, les dirigeants libéraux arrêtés et condamnés. Ce régime de coercition se maintient sans difficulté durant les années 20.
[...] Sur environ 5,5 millions d'exploitations, plus de trois millions ont une surface inférieure à 2 hectares. Les progrès techniques ont été importants. L'Allemagne est la patrie de la science agronomique. Il existe de nombreuses écoles d'agriculture, très ouvertes à tous. Les caisses de crédit mutuel permettent de moderniser les exploitations et les techniques en accordant des prêts. Le crédit a été l'une des clés du progrès des campagnes. Lentement, on voit apparaître les machines à faucher et à battre, se répandre l'usage des engrais. [...]
[...] La bourgeoisie est en constante augmentation, elle développe un style de vie urbain et elle est en grande majorité de sensibilité libérale. Les classes populaires représentent 90% de la population, dont 60% de ruraux. On retrouve deux données fondamentales : l'absence d'éducation et l'absence d'indépendance économique. Ils sont très divers : boutiquiers, artisans, et surtout ouvriers (à partir des années 1830- 1840). Les observations de Friedrich Engels montrent la naissance de cette classe sociale dans le textile, les mines, le travail des métaux, la construction de machines. Le reste de la population vit à la campagne. D. La Culture. [...]
[...] Il connaît peu le terrain et finalement ses relations avec l'empereur se dégradent. Bethmann-Hollweg (1909-1917) est un juriste. Convaincu que l'héritage institutionnel bismarckien doit être conservé, il n'a pas cependant l'énergie pour s'imposer. Lui aussi gère au jour le jour. B. Le pouvoir militaire. L'Empire allemand est un État où le pouvoir militaire est indépendant du pouvoir civil et se trouve entre les mains de l'Empereur. En 1914, il n'y a pas encore d'armée allemande, mais une addition d'armée d'Etats qui peuvent s'unir. [...]
[...] La réaction et ses limites. Beaucoup de démocrates sont contraints de s'exiler. C'est le cas de Karl Marx et de Friedrich Engels qui, après avoir combattu avec les démocrates, se réfugient à Londres où ils resteront. Au début des années 1850, l'émigration vers l'Amérique atteint son point culminant ( départs pour le quinquennat 1851-1855) avec beaucoup d'émigrants pour des raisons politiques Cependant on n'assiste pas à un rétablissement intégral du système autocratique. Dans la plupart des États allemands, les régimes constitutionnels sont maintenus; ce sont souvent comme la constitution prussienne, des constitutions octroyées. [...]
[...] La croissance des services est lente et continue. En 1913, avec un modeste ils ne sont encore qu'au début de leur progression ultérieure. B. L'évolution conjoncturelle. On note une première phase ascendante de 1840 à 1873. Elle est marquée par des investissements massifs: construction du réseau ferré, mines, sidérurgie, industrie textile. Au cours de cette période se serait réalisé le décollage» industriel; on serait en effet passé de la pré- industrialisation à la grande industrie. C'est la première révolution industrielle Cependant, on doit noter pendant cette période deux crises conjoncturelles (1846-1850, 1857-1858) et une troisième plus sectorisée qui touche le textile en 1862-1863 (pénurie de coton). [...]
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