L'industrie est l'ensemble des activités économiques qui exploitent les richesses naturelles et les transforment. Jusqu'au XVIIIe siècle, on ne parle que d'artisanat voire de protoindustrie et le monde est essentiellement rural.
Les deux révolutions industrielles du XIXe ont considérablement changé l'échelle des activités qui existaient jusqu'à lors. Ces deux révolutions industrielles ont eu lieu en Europe occidentale (France, Allemagne, Grande-Bretagne, Belgique), en Amérique du Nord (États-Unis, Canada) et en Asie (Japon). Tous ces pays entrent dans une époque de modernité qui transforme à la fois leur économie, mais aussi leur société et qui les fait passer d'un âge agricole et rural à un âge industriel et urbain dans lequel on note un progrès général du niveau de vie des individus.
[...] Elle est a un rayonnement local que l'on appelle les notables La moyenne bourgeoisie : Elle est principalement constituée de rentiers et de chefs d'entreprises, plutôt dans les moyennes entreprises La haute bourgeoisie : Composée par les grandes familles bourgeoises industrielles issues des deux premières révolutions industrielles (Rothschild, Michelin, Peugeot . Cette bourgeoisie monopolise les pouvoirs : économique : elle possède les moyens de production. Politique : de l'échelon local à l'échelle nationale soit en ayant directement le pouvoir, soit en faisant pression. Culturel : la bourgeoisie est instruite, c'est elle qui fait et défait les modes. [...]
[...] En parallèle, l'Eglise n'a pas su réagir aux transformations de la société qu'est la déchristianisation. Cependant, toujours à la fin du XIXème et au début du XXème siècle, l'Eglise va prendre conscience de ces maux et va réagir : d'abord avec le pape Léon XIII qui signe l'encyclique . puis, en prenant diverses mesures pour s'adapter à cette société nouvelle. L'Eglise retourne vers le prolétariat en lui proposant soutien et aide dans des cadres différents puisqu'avec l'exemple des JOC, l'Eglise opte pour une voie "syndicale''. [...]
[...] Il dénonce également les idées "marxistes" car elles créent des tensions entre prolétariat et capitaliste, mais sans protéger les prolétaires et violent les droits privés. De plus, il dénonce la lutte des classes. Il propose une coopération entre les deux. Les deux classes doivent se respecter, les ouvriers doivent travailler et peuvent revendiquer, mais pacifiquement. Les patrons doivent ainsi se comporter en "bons chrétiens" en les respectant eux, et leurs droits (augmentation des salaires, baisse de l'exploitation) et en les traitant dignement. [...]
[...] Il y a alors une période de stagnation puis une croissance à partir de 1925. C'est cependant une croissance trompeuse dans la mesure où les problèmes de fond demeurent à savoir un taux de chômage élevé et une inflation qui l'est également. 1929-1939 : cette crise commence à la bourse de New-York le 24 octobre 1929. C'est, ce que l'on appelle ; le jeudi noir. Krach boursier de Wall Street (dépression). Cette crise qui est boursière devient industrielle et entraine les États-Unis dans le cercle vicieux de l'économie, mais pas seulement. [...]
[...] En effet, les révolutions industrielles ont conclu à des exodes ruraux qu'ont vidés les campagnes et vidé les paroisses rurales qui ont changé le comportement des ouvriers nouvellement installés en ville. Ceux-ci se sont tournés vers les nouvelles idéologies qui s'offraient à eux et se sont détournés de l'église et de la pratique religieuse. De plus, en France, on assiste au tournant des XIXème et XXème siècles ; à une laïcisation de l'Etat, il y a progressivement séparation de l'Eglise et des différents corps que sont l'armée, la justice, la politique, l'instruction et l'économie. [...]
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