L'Afrique est le berceau de l'homme comme le montre la découverte de Lucie en Éthiopie ou de Toumaï au Tchad. À partir de ces territoires, les hommes se sont éparpillés et ils ont progressivement mis en valeur les différents écosystèmes africains comme la savane, les forêts denses, les steps (zones arides).
NB : Madagascar ne fait pas partie de du continent africain car son peuplement est plus proche de l'Asie que de l'Afrique.
L'Égypte a exercé une grande influence sur l'Afrique car c'est elle qui a amené la révolution néolithique. Il y a des échanges intenses de l'Afrique subsaharienne avec le reste du monde. Elle exporte d'ailleurs beaucoup d'or, d'ivoire, de pierres précieuses et des animaux en tout genre comme les éléphants, les autruches... Ces échanges se font principalement avec le bassin méditerranéen, l'Inde et l'Indonésie (Madagascar a été peuplé depuis l'Indonésie). Par exemple, les Carthaginois ont traversé le détroit du Gibraltar pour aller chercher de l'or jusqu'en Guinée. Cela a permis à l'Afrique des échanges de produits (le blé venant d'Égypte, le riz, le sorgho, les ignames et la banane venant d'Asie) (...)
[...] Le Sahel veut d'ailleurs dire rivage en arabe. L'Afrique Noire/Soudanaise (rien à voir avec le Soudan) est quant à elle la zone de la savane et d'agriculteurs du fait du climat tropical. Les premiers États de ce territoire sont nés de la symbiose et donc des échanges entre les agriculteurs de la savane et les nomades éleveurs tels que les Peuls. Exemple : Le royaume du Ghana (rien à voir avec le Ghana d'aujourd'hui) était très riche car il contrôlait les mines d'or du Fouta Djalon. [...]
[...] Dix ans après (1498), les Portugais atteignent les Indes pour la première fois grâce à Vasco de Gama. Les Portugais cherchaient à contourner l'obstacle musulman pour atteindre les Indes et se procurer des épices. Ils on cartographié les côtes africaines. Il faut attendre le début du XIXème siècle pour que l'intérieur de l'Afrique commence à être exploré. Pionniers dans les années 1820, le français René Caillé est le premier à visiter les villes mythiques de l'Afrique occidentale. Dans la seconde moitié du XIXème, l'exploration de l'Afrique se fait de manière plus méthodique. [...]
[...] Ensuite, le modèle hollandais est imité par les puissances européennes. Elles se livrent une concurrence acharnée pour se servir en Afrique et fournir des esclaves aux colonies. C'est l'apogée du trafic triangulaire : échange d'objets de pacotille contre des esclaves en Afrique qui sont envoyés vers les Amériques pour cultiver les produits tropicaux (sucre, café, cacao) renvoyés en Europe, d'où les grands ports négriers (Nantes en France, Bristol en Angleterre). D'après les affirmations des historiens, les Européens auraient déportés 11 millions d'esclaves sur quatre siècles, c'est-à-dire la même chose que les Arabes mais pendant mille ans. [...]
[...] De même, l'ensemble des pays soudanais devient musulmans à l'exception de quelques peuples comme le royaume des Mossis, aujourd'hui noyau du Burkina Faso. L'islam continue à progresser au XIXème siècle, notamment au Soudan avec la création de Khartoum. La côte orientale de l'Afrique devient aussi musulmane avec la création du sultanat de Zanzibar (aujourd'hui la Tanzanie). Ce sultanat a contribué à répandre l'islam dans le reste de l'Afrique. De même, les Peuls ont fondé tout une sorte d'émirats musulmans qui ont joué un rôle très important dans l'islamisation de l'Afrique occidentale. [...]
[...] Les Belges se sont tailler un immense empire en Afrique : le Congo Belge. Léopold II, le roi des Belges paye les explorateurs et se taille à titre privé un vaste État. Lorsqu'il meurt en 1908, il lègue le Congo à son pays qui devient ensuite le Congo Belge. Le traité de Versailles confisque les colonies allemandes et les puissances se partagent ces colonies sous forme de mandat. La France obtient le Togo, une bonne partie du Congo, les Belges obtiennent le Rwanda et le Burundi tandis que les Anglais obtiennent le Tanganika et le Sud- Ouest Africain (Namibie). [...]
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