Mitterrand, Chirac, cohabitation politique, réformes présidentielles, socialiste
Après la victoire de Mitterrand aux présidentielles de 1981, une nouvelle ère apparaît, ère de l'alternance.
Cette nouvelle ère est synonyme de changement total autant par le style politique proposé par Mitterrand que par les hommes à la tête du gouvernement, hommes qui ont toujours critiqué les institutions de la 5e République, mais qui s'y trouvent bien.
Cependant, la période Mitterrand est marquée par la multiplication des problèmes sociaux, économiques et par la cohabitation entre la gauche et la droite.
Assiste-t-on à une rupture dans la vie politique ?
Doit-on parler de continuité ou d'ouverture?
[...] L'année 1991 marque l'arrivée d'Edith Cresson en tant que 1er ministre mais elle sera remplacée dès 1992 par Pierre Bérégovoy qui ne restera qu'en place jusqu'en 1993. Cette succession de ministres montre que le gouvernement de Mitterrand doit faire face à une grande instabilité ministérielle, instabilité qui est le résultat des scandales financiers impliquant de nombreux politiques mais aussi de la crise morale qui sévit en France. La 2nde cohabitation (93-95) Les élections législatives de 1993 marquent le retour de la droite, retour qui profitera à Edouard Balladur qui devient le 1er ministre de François Mitterrand et qui en profite pour engager de suite une multitude de réformes concernant notamment : - le régime de retraite, - le code de la nationalité, - le durcissement du contrôle de l'immigration, - la lutte contre le chômage avec l'instauration de la CIP La mise en place de ces réformes montre une certaine liberté accordée à Balladur, liberté due à l'état de santé précaire de François Mitterrand. [...]
[...] Durant son quinquennat, il multiplie les réformes sociales comme la création de la SMU, des emplois jeunes ou encore la baisse du temps de travail à 35H. Grâce à ses réformes, le chômage passe sous les 10% mais son impopularité entraine sa défaite au 1er tour des élections de 2002. La défaite de Jospin au 1er tour laisse le champ libre à Le Pen et à Chirac Chirac qui l'emporte une nouvelle fois mais cette fois-ci pour 5 ans de mandat. Le quinquennat (2002-2007) Le 2nd mandat de Jacques Chirac est un mandat plus neutre, plus terne mais synonyme de rassemblement de la droite en UMP. [...]
[...] Les 1ères réformes Durant les 1ers mois de son mandat, Mitterrand entreprend une grande vague de réformes ayant pour résultats : - La dissolution de l'Assemblée Nationale ayant pour objectif d'obtenir une plus grande majorité, - La modification de l'administratif marquée par l'instauration de la loi Defferre (loi sur le statut de la Corse et de la Nouvelle-Calédonie), - L'instauration de la semaine de travail de 39H, de la 5ème semaine de congés payés, de la retraite à 60 ans après 37 ans de cotisations, élargissement des droits des locataires, des libertés des salariés et remboursement de l'avortement (lois sociales), - L'abolition de la peine de mort, du délit d'homosexualité, plus grande liberté des radios privées, naissance de l'ISF (lois politiques). Grâce à toutes ces réformes, la vie quotidienne des Français subit une vraie modification, un vrai chamboulement, une vraie révolution. [...]
[...] Le temps de la cohabitation Les élections législatives de 1986 donnent vainqueur la droite avec 44,7% des voix contre 44% pour la gauche qui perd donc la majorité. Face à cette défaite, Mitterrand choisit de prendre Jacques Chirac comme 1er ministre de son gouvernement et laisse ce dernier s'occuper de la politique de la Nation en se retranchant derrière l'Article 20 (le chef du gouvernement est le responsable et mène la politique de la Nation). La 1ère cohabitation (86-88) La première cohabitation entre la gauche et la droite est sous le signe de la sécurité et de la libéralisation. [...]
[...] La présidence Chirac (95-2002) En 1995, Jacques Chirac remporte les élections présidentielles avec 53% des voix au 2nd tour après avoir successivement battu Balladur et Jospin. Ces élections consacrent l'ancien 1er ministre de Mitterrand après avoir beaucoup souffert durant la campagne en étant tout le temps derrière son ennemi, Edouard Balladur. La période Juppé (95-97) Dès son investiture, Chirac décide de choisir comme 1er ministre, Alain Juppé. Cependant, Juppé doit faire face à de nombreux problèmes comme : - la hausse du poids de la dette depuis 1981, - la hausse des impôts, - les problèmes de sociétés avec la multiplication des grèves paralysantes, - la hausse du chômage, - la fin du service militaire, - la réforme de la Sécurité Sociale. [...]
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