Clémenceau, programme de Gambetta, programme de Belleville, McMahon, Nouveau contrat social, grandes lois républicaines, loi Waldeck-Rousseau, liberté syndicale
Dans le programme de Gambetta idée qu'il avait une ambition, son père a promu son fils en lui payant des études, a pu arriver au sommet de l'Etat. Méritocratie dans le projet républicain. Moins vrai pour Jules Ferry, père avocat donc famille beaucoup plus bourgeoise. Mais tous deux mêmes idées. En 1869 quand ils commencent à devenir des personnalités visibles du parti républicain, idées résumées dans le programme de Belleville :
- application la plus radicale du suffrage universel
- instruction primaire laïque, gratuite et obligatoire
- suppression du budget des cultes et de la séparation des Eglises et de l'Etat. Idée relancée qu'après l'affaire Dreyfus
[...] Battu car républicains pas d'accord. Président Jules Grévy et Ferry contre car donnerait trop de pouvoir au réseau de Gambetta, ils y voyaient une façon pour lui de mettre la main sur la désignation des candidats. Obsession de ne pas donner trop de pouvoir à un personnage. On retrouve cela au moment du boulangisme, considéré par les républicains comme un nouvel avatar du bonapartisme. Pas de grandes réformes administratives - Autre renoncement des républicains à propos des fonctionnaires, ils ne sont pas allés très loin dans leur projet administratif. [...]
[...] Influence sur la politique intérieure de l'Egypte. Un des actionnaires va vendre ses parts à la Grande Bretagne ce qui crée un renversement du rapport de France, GB à présent majoritaire. = Série d'échec en Europe et ailleurs. Républicains ont le sentiment qu'il faut trouver un nouveau terrain d'initiative par une politique coloniale. Ca n'était pas prévu par le programme initial. Ils justifient leur politique, Jules Ferry en est le principal instigateur même si Gambetta a approuvé. Ferry s'est exprimé à plusieurs reprises dont le discours du 28 juillet 1885 à la Chambre des députés. [...]
[...] Clémenceau est très hostile à cette vision, critique. Conclusion : Clivage dans le parti républicain à cause de renoncement, politique étrangère, politique nationale. Cela affaiblit la majorité républicaine qui explique les difficultés que va rencontrer le régime par la suite. Une démocratie inachevée, acquis libéraux, oublis sociaux. Un suffrage universel incomplet. Une république de nouveau contestée. [...]
[...] Avec la nouvelle loi, corps d'inspecteur du travail insuffisant mais qui sanctionnent éventuellement les chefs d'entreprise qui abusent d'une main d'œuvre trop jeune juillet 1880 : première fête nationale républicaine, début de la révolution 30 juin 1881 : liberté de réunion 28 juillet 1881 : liberté de la presse 5 avril 1884 : loi municipale 21 mars 1884 : loi Waldeck-Rousseau : liberté syndicale. Continuité du programme, trouver des réformes pour réduire l'antagonisme social. Permettre aux gens de s'organiser en syndicat pour négocier avec les patrons afin d'empêcher les conflits : divorce. Loi qui ne fait que revenir à une situation existant sous la Révolution. [...]
[...] Régime républicain doit être neutre, préparer des réformes pour empêcher les affrontements entre les classes. La venue au pouvoir Une nouvelle génération Jules Ferry (avocat), Léon Gambetta (avocat), Eugène Spuller (journaliste), Georges Clémenceau (médecin), Waldeck Rousseau (avocat), Charles Floquet (avocat), Charles de Freycinet (ingénieur des mines), René Goblet (avocat) = couche lettrée de la population, éduquée. Souvent ils sont trop savants devant la population qui souvent n'avait fait aucune étude. Problème de faire passer un discours ambitieux à un public simple, de convaincre. L'effet 1870/1 Année terrible, projette brutalement cette génération au pouvoir. [...]
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