Les différents ensembles de la ville étaient séparés par des « buffer zones » (zones tampons).
Depuis la fin de l'apartheid, les blancs s'agglomèrent dans des banlieues riches comme Sandton. Les Noirs, les métis et les Indiens sont toujours regroupés dans les townships (terme englobant pour des quartiers en réalité très contrastés) comme Soweto ou Victoria où les Blancs ne s'aventurent pratiquement jamais (...)
[...] Noirs et Blancs en Afrique Deux Afriques blanches : l'Afrique du Nord et les Blancs d'Afrique. L'apartheid n'a été aboli qu'en 1991. Deux Afriques ? Afrique tropicale, Afrique tempérée Milieux naturels et peuplement La colonisation de peuplement s'est surtout développée dans les milieux tempérés. Des milieux méditerranéens Le Maghreb a facilement attiré les colonisateurs européens grâce à son climat (et permet la viticulture ) qui notamment suscitera une nostalgie encore non éteinte (Camus, les pieds noirs Les Tropiques : du tombeau des européens aux paradis artificiels L'Afrique tropicale suscitait au contraire la peur (maladies, cannibalisme fantasmé ) et malgré l'invention de la quinine elle restera toujours une terre hostile tout juste apte à être exploitée. [...]
[...] Ainsi l'Afrique du Sud est le seul pays à avoir inscrit la ségrégation comme fondement de la société jusque dans la loi. Idéologie pure ou tentative de préservation d'intérêts matériels ? Idéologie et pratique de la ségrégation La ségrégation était présente dans les pratiques avant d'être institutionnalisée. Tout d'abord avec l'hygiénisme, pratique héritée de l'Angleterre victorienne qui consistait en Afrique à séparer les noirs des blancs en milieux urbain du fait de préoccupations sanitaires (Choléra Ensuite avec la spoliation des meilleures terres par les Afrikaners, favorisée par la politique anglaise de cantonnement des Noirs dans des réserves du territoire en 1945), qui a fait de la question foncière une clé des rapports entre Noirs et Blancs en Afrique du Sud. [...]
[...] Mais aussi en Afrique orientale notamment en Ouganda. A Madagascar, les commerçants indiens et pakistanais appelés Karanes sont mal vu par la pop du fait de leur richesse et de leur endogamie. Enfin, à l'île Maurice, les descendants des travailleurs indiens forment les 2/3 de la population. Les derniers venus : Chinois, Coréen Ce ne sont plus des coolies mais des prospecteurs d'avantages économiques et politiques dans le cadre de la mondialisation. Pendant la Guerre Froide, il y a une surenchère dans le secteur de l'aide, mais aujourd'hui les Chinois se montrent particulièrement intéressés par les ressources naturelles du continent africain. [...]
[...] Depuis la fin de l'apartheid, les blancs s'agglomèrent dans des banlieues riches comme Sandton. Les noirs, les métis et les indiens sont toujours regroupés dans les township (terme englobant pour des quartiers en réalité très contrastés) comme Soweto ou Victoria où les blancs ne s'aventurent pratiquement jamais. La violence est partie prenante de la vie quotidienne notamment parmi les noirs et les métis. Les blancs ont ainsi développé une véritable psychose sécuritaire qui explique l'énorme succès des gated communities (ou clusters) Ce sentiment de menace chez les blancs est renforcé par l'évolution démographique : 10% de blancs pour 80% de noirs en 2000, écart qui se creuse du fait des différences d'AN. [...]
[...] Avec l'arrivée au pouvoir du Parti national, plus de 5 millions de noirs furent repoussés dans les bantoustans entités territoriales soit disant destinées à devenir des Etats indépendants (mise en place de capitales Mais malgré les investissements, ils ne parvinrent pas à être viables, ni politiquement ni économiquement si bien que depuis 1991 le gouvernement s'attache à les fondre dans le nouveau découpage territorial. La question foncière L'inégalité foncière est considérable et appelle une réforme agraire. En effet fermiers blancs accaparent les cultures modernes et rentables (100 millions d'hectares), et les compagnies agro-alimentaire comme Anglo American (sucre, forêts) sont tenues par des blancs. De l'autre côté, les 2 millions de paysans noirs doivent se contenter de 2,5 millions de terres cultivables dans les bantoustans. La réforme agraire (redistribution de 30% des terres arables) piétine pourtant. [...]
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