L'Afrique subsaharienne et le monde à partir des années 1950

Olivier F.

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L'Afrique subsaharienne et le monde à partir des années 1950

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Les relations entre l'Afrique subsaharienne et le monde restent profondément dissymétriques depuis des siècles. L'Afrique a subi les effets de la traite puis de la colonisation et de sa dépendance persistante à l'égard de l'exportation de produits de base. L'influence des anciennes puissances coloniales est en perte de vitesse en raison de la diversification des relations (notamment avec l'intensification des flux internationaux sur le continent). Néanmoins, elle existe toujours et on parle parfois de « néocolonialisme » (...)

Sommaire

Introduction

I) Une région traditionnellement exportatrice de produits bruts

A. Une structure des échanges mise en place de longue date
1. Des relations anciennes avec le reste du monde
2. La structure des échanges à partir du XIXe
B. Une marginalisation accrue pour beaucoup de pays africains
1. Une position dans les échanges mondiaux dégradée
2. Une crise qui tient à la conjoncture de plusieurs éléments

II) De nouvelles dynamiques d'intégration dans le système-monde

A. L'Afrique subsaharienne dans la globalisation financière
1. Les investissements directs étrangers (IDE)
2. Les investissements boursiers
B. L'Afrique sub-saharienne et les NTIC
1. Une région relativement en marge
2. Une intégration progressive aux systèmes d'informations mondiaux
3. Une dépendance forte
C. L'Afrique sub-saharienne et le tourisme international
1. Une position marginale
2. Une activité « d'enclave »
D. L'Afrique sub-saharienne dans les réseaux mondiaux de la drogue
1. La production de drogue
2. L'Afrique sub-saharienne : plaque tournante des trafics internationaux

III) Des relations internationales de plus en plus ouvertes

A. La persistance des liens privilégiés avec l'Europe
1. Des liens issus de l'époque coloniale
2. Les relations avec les institutions européennes
3. Le tournant des accords de Cotonou
B. Intensification des relations avec les Etats-Unis
1. Un intérêt relativement récent pour l'Afrique noire
2. Les dispositions mises en place par les Etats-Unis
3. Bilan : des échanges en progression mais de faible importance
C. Un renforcement spectaculaire des relations avec l'Asie
1. Des relations souvent anciennes mais réactivées récemment
2. Coopération et relations économiques
3. Le Japon et l'Afrique

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Extraits

[...] Chapitre 15 : L'AFRIQUE SUBSAHARIENNE ET LE MONDE Introduction : Les relations entre l'Afrique subsaharienne et le monde restent profondément dissymétriques depuis des siècles. L'Afrique a subi les effets de la traite puis de la colonisation et de sa dépendance persistante à l'égard de l'exportation de produits de base. L'influence des anciennes puissances coloniales est en perte de vitesse en raison de la diversification des relations (notamment avec l'intensification des flux internationaux sur le continent). Néanmoins, elle existe toujours et on parle parfois de néocolonialisme Problématique : Peut-on parler de marginalisation africaine dans le système monde, ou d'intégration par défaut ? [...]

[...] Un timide processus de libéralisation de l'économie et de privatisation des entreprises : climat favorable pour les FMN. D'autant que les politiques des pays africains en matière d'investissement se rapprochent de celles des autres parties du monde. MAIS LES FLUX RESTENT MALGRE TOUT MODESTES. Les freins au développement des flux d'IDE un environnement juridique peu favorable (malgré des progrès) des marchés étroits, peu dynamiques et fractionnés des barrières persistantes à l'entrée (pas de procédures administratives lourdes) l'insuffisance des incitations fiscales pour créer un véritable effet d'entraînement mais surtout l'instabilité : corruption et conflits permanents entraîne une vision négative même si celle-ci est réductrice : le risque pays qui sert d'indicateur aux investisseurs est jugé élevé par les organismes d'évaluation (exemple : COFACE). [...]

[...] C-L'Afrique sub-saharienne et le tourisme international 1-Une position marginale En 1996 l'Afrique subsaharienne accueille des 600 millions de touristes internationaux. En 2001 : L'Afrique du Sud attire le plus de touristes devant le Zimbabwe alors que Sénégal et Ouganda tentent de développer le tourisme pour diversifier leur économie. Problème : Une attractivité très sélective dans les prestations offertes et les destinations retenues représentent des potentialités encore peu exploitées. Pourquoi ? -précarité des équipements -difficulté et coût des déplacements -réticences fortes des touristes : instabilité et problèmes sanitaires Une nouvelle voie : La forme la plus rependue de tourisme reste la découverte de la flore et de la faune. [...]

[...] 2-Une intégration progressive aux systèmes d'informations mondiaux Grâce à 2 éléments : la dérégulation qui favorise la concurrence et l'accès à des technologies peu gourmandes en énergies et en réseaux filaires. La demande en téléphone mobiles explose, à tel point que la progression des achats y est la plus rapide au monde. L'utilisation d'Internet progresse également rapidement : multiplication des cybercafés. 3-Une dépendance forte Les outils technique de diffusion de l'information ainsi que le flot audiovisuel (CNN pour les USA, BBC et LCI pour l'Europe, TV5 pour la France ) proviennent du Nord. [...]

[...] Cependant leur objectif principal est de tirer parti des ressources africaines et des débouchés du marché. Les IDE en provenance d'Asie du sud-est connaissent une forte augmentation (notamment les IDE chinois avec plus de 600 entreprises dans une cinquantaine de pays). Sur le plan commercial, les importations provenant des pays émergents d'Asie portent sur des biens d'équipement ou de consommation (matériel industriel, tissus, riz ) à des coûts avantageux pour les pays d'Afrique noire ; mais les exportateurs africains souffrent de ne pas pouvoir pénétrer les marchés émergents asiatiques protégés. [...]

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