Cours d'Histoire (Terminal ES)sur le sujet suivant : "L'évolution économique et sociale du monde depuis 1945 : De la société industrielle à la société de communication". Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les pays industriels d'économie capitaliste, entraînés par les Etats-Unis, connaissent une croissance sans précèdent. De 1945 au début des années 1970, c'est le temps des « Trente Glorieuses ». Mais, au cours des années 1970, l'élan semble se briser. Apparemment provoquée par les chocs pétroliers, une longue dépression d'un type inédit plonge le monde dans une phase d'instabilité et de désordre économique dont il n'est pas encore totalement sorti.
[...] La stagnation : Au cours des années 1970 dans les pays industrialisés, le rythme moyen annuel de croissance des PIB se ralentit. Le choc pétrolier de 1973 marque l'entrée du monde dans la crise mais c'est en 1975 que s'établit durablement la récession. Plusieurs pays connaissent alors une croissance nulle de leur PIB. L'inflation : A la différence des précédentes crises industrielles, la crise des années 1970, ne s'accompagne pas d'une diminution des prix. Au contraire, l'inflation, ne cesse de se développer : la hausse des prix dépasse dans la plupart des pays industrialisés durant la décennie 1970. [...]
[...] Les facteurs de la croissance : De profonds bouleversements sociaux L'essor démographique : La croissance économique bénéficie du baby-boom, c'est-à-dire de la croissance démographique qui se poursuit à un rythme soutenu durant un quart de siècle après la guerre. La reprise de la fécondité, le recul de la mortalité et l'immigration stimulent la demande de biens de consommations. Gains de productivité : Le taylorisme (parcellisation des tâches) et le fordisme permettent de rationaliser la production. La généralisation du taylorisme et une formation de plus en plus qualifié de la main d'œuvre expliquent les progrès de la productivité . [...]
[...] L'État soutient l'économie en menant des politiques volontaristes, par le biais des nationalisations. Il prend en charge le financement très coûteux des programmes de recherche. L'État permet une redistribution des fruits de la croissance par les politiques d'accompagnement en faveur des régions défavorisées. Celles-ci bénéficient des premières politiques d'aménagement du territoire qui visent à réduire les inégalités régionales. Dans les pays où il a été instauré, l'État Providence permet une redistribution des richesses par l'intermédiaire des allocations familiales ou d'une politique sociale d'aide aux catégories défavorisées qui assure une croissance globale du niveau de vie et favorise ainsi la consommation. [...]
[...] : A partir des années 1970, l'activité économique ralenti : une crise ? Origines de la crise : une crise imprévue et brutale : En 1973, une phase de récession L'activité économique ralentie : le choc pétrolier : Les consommateurs ont, achevé leurs équipements électroménagers et les entreprises celui de leurs ateliers ; les profits diminuent et le premier choc pétrolier donne le signal de la crise. Crise du pétrole : On perçoit une augmentation soudaine et significative du prix du pétrole à la production. [...]
[...] Les 6 principaux pays industrialisé consomment 68% de l'électricité mondiale et possèdent 82% des automobiles. Cette croissance se fait en terme d'inégalité, elle ne supprime pas les inégalités sociales. La croissance et le développement de la consommation de masse entraînent une augmentation des nuisances et des pollutions. Les déséquilibres sociaux : Si les écarts de salaires ont été globalement réduits, les inégalités de patrimoines demeurent. Certaines catégories sociales peuvent être comptées au nombre des oubliés de la croissance (c'est le cas des retraités, victimes de l'inflation, des agriculteurs, qui n'ont pu moderniser leurs exploitations faute de capitaux, des mineurs ou des ouvriers peu qualifié). [...]
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