paix, défaite allemande, forces militaires, offensive britannique, Adolf Hilter
L'offensive britannique autour de Passendale se termina le 10 novembre 1917. Personne, à ce moment-là, n'aurait pu prévoir qu'un an et un jour plus tard, l'Allemagne serait vaincue et la guerre terminée. Comment cela arriva-t-il ?
En novembre 1917, l'équilibre des forces militaires était nettement favorable à l'Allemagne et à ses alliés. Non seulement l'offensive britannique avait totalement échoué, mais, en Russie et en Italie, les derniers développements faisaient craindre surtout pour l'avenir des Alliés.
[...] Fin 1916, l'échec en Allemagne de la production agricole et de sa distribution était si évident que des mesures plus désespérées furent prises. La guerre sous-marine à outrance commença le 1er février 1917. Le haut commandement allemand connaissait ses effets probables sur l'opinion et la politique américaines, mais il espérait encore qu'en quelques mois elle pourrait conduire la Grande Bretagne à la table de conférence. Comme tous les grands coups de dés allemands de la guerre, celui-ci réussit presque. En avril 1917, les sous-marins avaient détruit plus de tonneaux, ce qui dépassait l'objectif de tonneaux qu'ils s'étaient fixé et qu'ils pensaient, par erreur, être suffisant pour gagner la guerre. [...]
[...] Le premier fut l'entrée en guerre des États-Unis. Le second, l'échec du coup de dés final de l'Allemagne : l'offensive de mars 1918. Le troisième, la conjonction de la démoralisation de l'armée allemande et de l'agitation des civils. Les États-Unis en guerre En un sens, les États-Unis étaient en guerre contre l'Allemagne et ses alliés bien avant avril 1917. Le capital et le matériel qui avaient traversé l'Atlantique avaient permis à la Grande Bretagne de faire face au blocus allemand. [...]
[...] Ludendorff démissionna le 26 octobre. Le kaiser abdiqua 14 jours plus tard. Le 11 novembre 1918, les hostilités cessèrent sur le front occidental. [...]
[...] Adolf Hilter avait sa réponse : les soldats avaient été trahis sur le front civil. Il faut cependant chercher ailleurs les facteurs clés. Le coup d'audace tenté par l'armée allemande en mars 1918 était vraiment désespéré. Même avec le soutien additionnel des unités revenues du front russe – récemment pacifié sinon paisible l'armée était simplement à court de réserves quand elle atteignit le maximum de sa progression au cours de l'été 1918. Quand les Alliés se mirent à contre-attaquer, les troupes allemandes qu'ils rencontrèrent étaient épuisées, mal ravitaillés et convaincues que la victoire promise leur avait échappé. [...]
[...] Après tout, l'armée de l'Allemagne n'avait pas été brisée ; elle avait battu en retraite et pouvait encore infliger des pertes substantielles aux Alliés qui avançaient. Jusqu'en octobre 1918, Ludendorff caressa l'idée de continuer à lutter si les négociations de paix échouaient. Une telle résistance contribuerait au moins à arrêter l'expansion du ''bolchevisme'' à l'intérieur du pays. Mais des plans aussi grandioses pour un ultime défi – qui trouvait un écho dans la marine allemande – n'étaient que projets illusoires. Tous ceux qui avaient des yeux pour voir savaient que la guerre était finie et que de nouvelles effusions de sang ne changeraient rien. [...]
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