On est face à une logique d'alliance : la triple alliance Allemagne, Autriche, Italie se forme en 1882. L'Allemagne entretient de bonne relation avec l'Angleterre et est maîtresse de la paix. Mais la démission de Bismarck, elle passe d'une politique d'équilibre européenne à une politique d'expansion aventureuse, d'hégémonie, porteuse des germes de la guerre.
La France elle s'est rapprochée de la Russie en 1892, date à laquelle elle signe une entente. En 1902, l'Italie s'engage à rester neutre en cas de conflit avec l'Allemagne, et en 1904 malgré quelques tensions coloniales, l'Angleterre et la France signent l'entente cordiale. En 1907, un accord entre l'Angleterre et la Russie, achève de nouer le bloc des futurs alliés de la guerre et forme la triple entente (...)
[...] D'où une mauvaise situation sur le marché des changes. On entre dans une période ou le Franc ne cesse de se dévaluer. En janvier 1926, au plus fort de la crise, Poincaré est rappelé à la présidence du Conseil et prend le portefeuille des finances. Son seul retour ramène la confiance et apaise la crise. Les débuts de la société d'inflation. Importante politiquement, la crise financière l'est surtout par ces conséquences sociales : les prix, en effet ne cessent d'augmenter. [...]
[...] La guerre menace et une partie de l'opinion s'y prépare. L'Europe à la veille de l'été 1914 est à la merci d'un accident qui sera à l'origine d'une machine infernale. Le 28 juin 1914 : attentat de Sarajevo crise diplomatique. L'archiduc François de Ferdinand, héritier de l'empire austro-hongrois est assassiné à Sarajevo par un membre d'une organisation nationaliste serbe. Le gouvernement serbe n'est pas responsable, mais l'Autriche y voit un prétexte pour envahir la Serbie, ce qu'elle voulait depuis quelques temps déjà. [...]
[...] Les ouvriers entreprennent des grèves très dures et proprement révolutionnaires, notamment dans la métallurgie parisienne puis dans les chemins de fer. Cette agitation fait peur. Exploitée par une habile propagande, elle explique la victoire du bloc national aux élections de novembre 1919. La droite compte 433 élus, la gauche seulement 180. C'est la chambre bleu- horizon de la couleur des uniformes, car on avait pris de nombreux démobilisé pour figuré sur les listes électorales. L'échec électoral aggrave les dissensions internes du parti socialiste : c'est la fin de l'union sacrée Cette situation est symbolisée par le congrès de Tours de décembre 1920. [...]
[...] Poincaré est donc l'objet de deux sollicitions contraires : les rentiers, pour améliorer leur revenus souhaitent qu'il revalorise le franc, les industriels, pour vendre plus facilement à l'étranger, désirent conservé une monnaie peu forte. Poincaré, dont la majorité est reconduite aux élections de 1928, adopte un compromis : la stabilisation du Franc (25 juin 1928) qui est de nouveau définit par rapport à l'or, mais ne pèse plu qu'un cinquième de ce qu'il pesait avant 1914. La France en paix avec ses voisins, apparemment rétablie, semble destinée à connaître des années de prospérité. Les successeurs de Poincaré continuent sa politique. [...]
[...] En 1921 la CGT éclate : les partisans de l'internationale communiste, minoritaires, fondent la CGTU (confédération générale du travail unitaire), la majorité poursuit elle dans la CGT. La loi de 1928, modifié en 1930, fonde les assurances sociales et donne aux travailleurs des garanties en cas de maladie. III/ Les conséquences matérielles de la guerre et la politique financière. le bilan démographique et la politique familiale. Les pertes humaines dû à la guerre sont considérable : 1,4 million de soldat pour la France. [...]
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