1789, révolution, révolutions, révolution juridique, révolution municipale, contre-offensive royale
En moins de 12 mois, de mai 1789 à octobre 1789, triple révolution :
- Juridique
- Politique
- Sociale
On passe à une monarchie constitutionnelle
A l'apparition de la notion de citoyen et de l'égalité des droits
Au renoncement des privilèges.
Trois temps :
- 5 mai - 11 juillet : révolution juridique des élites
- 14 juillet : affirmation du peuple
- 20 juillet : révolution sociale
[...] Ce vote sanctionne institutionnellement la révolution juridique, mais aménage un conflit constitutionnel. Louis XVI refuse de signer les textes depuis le 4 août, en particulier ces textes-ci. Depuis le mois de juin, le Roi a basculé dans un double-jeu. Il fait mine d'accepter la révolution pour gagner du temps pour reprendre la main. Cette inertie va provoquer un dernier mouvement populaire : les journée d'octobre. ( 5 et 6 octobre) Un certain nombre d'initiatives du Roi, dans un climat tendu, provoque un mouvement populaire. [...]
[...] Proposition de Mounier : Que les députés prêtent serment. Ils griffonnent sur un bout de papier un texte : - "Nous jurons de ne jamais nous séparer de l'assemblée nationale, et de nous réunir où les situations l'exigeront partout jusqu'à ce que la Constitution du royaume sera établie." Part d'ombre dans l'événement. L'un des députés, Martin d'Auch, une fois venu son tour, s'oppose le serment. Grande indignation On le somme de s'expliquer. Il explique qu'il ne peut prêter serment car cette décision n'a pas reçu la sanction royale. [...]
[...] Réaffirmation du principe absolutiste. Les députés de la noblesse et du haut-clergé quittent la salle après le Roi. Il reste le bas-clergé rallié et le Tiers. Le maître de cérémonie réitère l'ordre du Roi. Auquel Mirabeau répond par sa célèbre réplique. Allusion aux bâillonnettes qui n'est pas de pure forme : il est possible de faire procéder des arrestations. Bailly surenchérit après Mirabeau : "La Nation ne peut recevoir d'ordre". Puis Sieyès : " Vous êtes aujourd'hui ce que vous étiez hier". [...]
[...] Dans ce contexte est dans le sillage de la nuit du 4 août, les constituants décident de gère la situation d'urgence. Il faut alors figer dans le marbre les principes qui les guident : donc Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen. Ce n'est pas un texte constitutionnel. Il ne dit rien sur comment s'organise la vie politique et la séparation des pouvoirs. La question de la responsabilité législative et exécutive n'est pas tranchée. Plusieurs partis s'affrontent : - Séparer strictement les pouvoirs Le Roi n'aurait aucun pouvoir sur l'Assemblée et l'Assemblée aucun sur le Roi. [...]
[...] Ils pensent que l'important est de faire adhérer le roi a une monarchie parlementaire ( modèle anglais). Alliance entre le trône et la liberté. Ils se prononcent pour une stratégie de conciliation et veulent nommer des délégations pour discuter avec les éléments les plus modérés des autres ordres. - Les autres : Mirabeau. Il ne faut faire aucun acte qui ne puisse déclenche une procédure avant d'avoir obtenu le vote par tête. On transige finalement : on veut discuter délégations. [...]
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