Premier Empire, Napoléon, despote, France, Europe, Révolution française
On voit des éléments de continuité avec le passage à l'empire et des éléments de rupture on peut regarder cela avec le tableau du sacre de David. Napoléon y est au centre à tout point de vue, le monde laïc est séparé du monde du clergé par la grande croix ; les couleurs aussi sont importantes : le rouge et le noir qui représentent le clergé et l'armée comme on le voit dans le rouge et le noir de Stendhal ou le personnage principal a constamment un livre dans les mains « le mémorial de St Hélène ».
On a aussi Napoléon héritier de César : abeille, couronne de laurier et depuis que Bonaparte est consul il y a les tribuns, le sénat, la Légion d'honneur donc déjà beaucoup de référence à Rome dès le consulat de napoléon, on voit aussi la couleur pourpre…
Napoléon donc héritier de César ou de Charlemagne : titre d'empereur (dernier Charlemagne) l'abeille, le sceptre, la main de justice, la présence du pape et aussi une épée qui est petite sur le tableau qui représente l'épée de charlemagne.
Mais aussi on voit qu'il est l'héritier des rois : dynastie qui devient héréditaire dès qu'il devient empereur.
[...] Une Noblesse d'empire est créée en 1808 avec les titres de comte, de duc, etc. Mais attention elle n'a pas de privilège c'est seulement un titre qui n'apporte rien (totalement symbolique); ce n'est rien de comparable à la noblesse royale mais pour les notables révolutionnaire ce n'est pas acceptable. Pour autant personne n'ose rien dire; il va distribuer en 10 ans plus de 3000 titres. Il a fait cela avant tout pour ressembler aux autres cours d'Europe car il veut être accepté par le système monarchique européen pour un jour pouvoir amener la paix et discuter d'égal à égal avec les autres souverains européens mais cela lui permet aussi de s'assurer une certaine fidélité des personnes à qui il cède des titres. [...]
[...] Les généraux Russes n'avaient pas de plan donc il reculait par peur de Napoléon appliquant alors la politique de la terre brulée pour que la grande armée ne puisse pas se ravitailler, Sans le vouloir les Russes ont gagné en fuyant. Avant même la grande bataille l'armée française a perdue plus de 50 pourcent de ses troupes, cette bataille est acharnée, une des plus grandes batailles de l'armée et finalement les Russes quittent les champs de batailles. Donc Napoléon crie victoire or l'armée Russe n'était pas entièrement vaincue, et si Napoléon avait envoyé la garde impériale il aurait détruit le reste de l'armée Russe et le Tsar aurait certainement négocié. [...]
[...] L'Effondrement est très rapide (environ 2 ans) les alliés décident de donner à Napoléon la souveraineté d'une petite ile où il peut partir avec un bataillon, l'ile d'Elbe avec une pension de 2 millions par an. Le sénat français appelle librement un roi bourbon. Ceci est à nuancer car librement reste spécial car on peut se demander si toute la France est royaliste. Une partie de l'ouest pensait que pour des raisons économiques Napoléon avait été désastreux ainsi que la Bretagne mais ce n'était pas toute la nation et encore moins librement. La restauration va donc se mettre en place. [...]
[...] L'évolution de l'empire 1. Du sauveur au despote J.Tulard : Napoléon, dans un de ses paragraphes il écrit ce terme Du sauveur au despote, dictature a la romaine, salut public ou alors une dictature éclairé, la question se pose. Mais on voit dès que les années passe qu'un caractère despotique tout court se met en place avec une dictature héréditaire 1808 : divorce entre les notables et l'empereur à cause de la personnalisation du pouvoir, par exemple l'assemblée perde le peu de pouvoir qu'il lui reste et le tribunat disparais ETC. [...]
[...] Mais le problème de Marie Louise est qu'elle est autrichienne et cela rappelle Marie Antoinette qui était toujours jugée très durement et détesté du peuple qui adorait Joséphine. Les notables en viennent donc à penser que cela deviens un facteur d'instabilité ce qui va faire qu'ils vont par la suite le quitter (tant qu'il n'y a pas de défaites militaires ils ne disent rien) Napoléon et l'Europe, l'impossible hégémonie. A cette époque la France était appelée la "grande nation", en théorie au service de la révolution. Tout cela était en grande partie théorique mais en réalité Napoléon Ier voulait juste une France qui domine l'Europe. [...]
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