Commentaire de texte dans le cadre d'un cours d'Histoire contemporaine (bac +2) se basant sur un extrait de l'ouvrage La Vie d'un simple d'Emile Guillaumin. Ce passage décrit la visite du propriétaire, M. Fauconnet, chez le père du narrateur, Bérot.
[...] un travailleur de la terre. Il se situe dans la couche sociale inférieure à celle du propriétaire. Il existe des catégories sociales de la société paysanne encore moins élevées que celle des fermiers ou de métayers : les journaliers, qui n'ont pas d'attache géographique précise, vont de ferme en ferme à la recherche d'un emploi pour la journée. Peu instruits, les fermiers ne savent pas lire. On peut le vois dans le texte : on s'efforçait de se rappeler à quelles foire on avait vendu des bêtes et à quel prix (l. [...]
[...] En quoi le fermage montre-t-il la supériorité sociale du propriétaire sur le laboureur ? Le principe même du fermage, ainsi que les relations entre le fermier et le propriétaire sont deux aspects montrant la différence sociale entre fermier et le propriétaire. Ce texte fait état d'un fermier recevant la visite du propriétaire des terres sur lesquelles il travaille. Les deux protagonistes sont liés par le fermage. Le propriétaire, M. Fauconnet, est issu du milieu bourgeois. Les propriétaires de fermes et de métairies sont très souvent des bourgeois ou des nobles. [...]
[...] Le pouvoir du propriétaire transparait à travers ce texte. En effet, il règne en maître absolu sur ses terres. Il suscite de la part du fermier et de son entourage un profond respect. On remarque même que le fils appelle le propriétaire M. Fauconnet (l. et non pas simplement Fauconnet De même, quand le fermier s'adresse à lui, il commence toujours sa phrase par Monsieur (l. 19) ou Monsieur Fauconnet (l. 23). De plus, on peut noter la crainte de la part du père : quand il risquait une observation (l. [...]
[...] Et quand çà va bien, est-ce que je t'augmente ? Lorsqu'il s'agissait, à la Saint- Martin, de régler les comptes de l'année, on s'efforçait de se rappeler à quelles foire on avait vendu des bêtes et à quel prix. Mais personne ne sachant faire un chiffre, il était difficile de se remémorer tout cela de tête, et plus encore de faire les totaux, de déterminer quelle somme exacte restait comme bénéfice [ M. Fauconnet, au jour du règle- ment, avait vite tranché les questions, lui. [...]
[...] Les relations entre le fermier et le propriétaire montre bien la supériorité hiérarchique du propriétaire. Le principe du fermage, reposant sur la concession de terres en échange d'une partie des revenus de ces terres, montre la supériorité sociale du propriétaire sur le fermier. En outre, dans ce texte, l'auteur nous montre précisément les relations entre le fermier et le propriétaire : le respect qu'inspire le propriétaire Fauconnet au fermier Bérot, et l'aisance de Fauconnet face à Bérot. Cette supériorité sociale, créée par la richesse avec laquelle est souvent né le propriétaire, est à la base de la naissance des idées socialistes et communistes. [...]
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