Unité italienne, question romaine, pie IX, Néo-guelfisme
A la veille des révolutions, l‘Italie n‘est qu‘une « expression géographique », selon le célèbre mot de Metternich. En effet, comme on peut le voir de la ligne 1 à 2 les terres qui forment l‘Italie actuelle sont divisées politiquement et géographiquement. En effet, on dénombre sept États n‘ayant entre eux d‘autre lien que le sentiment d‘appartenir à un même peuple.
[...] On peut distinguer trois grandes expressions de la volonté d'unification italienne ou risorgimento : - Tout d'abord, le plus ancien des mouvements politiques, est le mouvement de « la jeune Italie », fondée par Giuseppe Mazzini (1805-1872). Principal propagateur de ce sentiment national, il revendique l'indépendance et l'unité de l'Italie au sein d'un régime républicain et critique le Pape qu'il remet en doute ligne 14. Déçu par l'inefficacité du carbonarisme auquel il a appartenu lors des révolutions de 1820-1830, il fonde en 1831, depuis son exil marseillais, le journal et le mouvement Jeune-Italie avec pour devise « Dieu, le peuple, l'humanité ». [...]
[...] Gioberti : Del primato moral e civile degli Italiana et Vicomte de la Guéronnière, Le Pape et le Congrès. I. Les prémices de l'unité italienne(1845-1849) A. Les révolutions, l'éveil du sentiment national en Italie A la veille des révolutions, l'Italie n'est qu'une « expression géographique », selon le célèbre mot de Metternich. En effet, comme on peut le voir de la ligne 1 à 2 les terres qui forment l'Italie actuelle sont divisées politiquement et géographiquement. En effet, on dénombre sept États n'ayant entre eux d'autre lien que le sentiment d'appartenir à un même peuple. [...]
[...] Il est alors séduit par l'idée de voir la papauté jouer un rôle dans le renouveau de l'Italie ligne 15 et de prendre la tête d'une confédération des Etats Italiens ligne 11. Les premières années de son pontificat sont marquées par des mesures libérales qui s'opposent aux méthodes brutales de Grégoire XVI. Ainsi Pie IX bénéficie d'une grande popularité au sein de la population italienne grâce à ces différentes réformes. Tout d'abord, il proclame une amnistie générale en libérant des prisonniers politiques, en pardonnant les bannis, il suspend les procédures criminelles en cours et relaxe des détenus. [...]
[...] Cependant il est contre l'unité italienne, contre la suppression de son pouvoir temporel et surtout contre la guerre face à l'Autriche. En effet, en 1848, c'est le " printemps des peuples " qui embrase l'Europe et la première guerre d'indépendance italienne. Profondément conservateur, Pie IX condamne la déclaration de guerre par Charles-Albert, roi du Piémont contre l'Autriche. Il refuse donc de soutenir le mouvement d'unification italien, pour ne pas froisser l'Autriche catholique. Sa popularité s'effondre alors parmi les patriotes italiens. [...]
[...] Pour Gioberti, l'Italie doit retrouver son indépendance nationale ligne 2 et qu'elle ait un chef à sa tête le Pape, qui de plus est l'héritier du parti guelfe du moyen âge contre les Gibelins. Cependant le nouveau Pape Pie IX n'adhérera pas à ses idées. -La dernière école est l'école piémontaise sous la direction de Charles-Albert de Piémont Sardaigne. Cette école adopte les thèses essentielles de Gioberti. Mais ce n'est pas sur la papauté qu'ils comptent réaliser l'unification de l'Italie mais sur leur roi Charles Albert et sur le Piémont. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture