La communauté trappiste provient de l'ordre cistercien de la Stricte Observance. Fondé au VIe siècle par Saint Benoît, cet ordre monastique catholique regroupe plusieurs communautés monastiques qui se sont développées sous leur égide. Une de ces communautés est l'ordre trappiste. L'origine du mouvement trappiste remonte au XIIe siècle, période à laquelle de nombreux laïcs ressentent le besoin de se retirer pour mieux pratiquer la foi chrétienne. C'est à ce moment que l'on constate l'apparition de nouveaux établissements monastiques qui s'engagent à vivre sous les règles fondatrices bénédictines. Le mouvement trappiste prend naissance, dans l'actuel département de l'Orne dans la Basse-Normandie, dans la célèbre abbaye de la Trappe fondée au XIIe siècle à Soligny.
[...] Il nous montre ainsi les ambitions des ordres religieux monastiques dans un contexte historique leur étant défavorable. Ce document nous permet d'élargir nos recherches à travers de nombreux types de documents. Ce récit n'ayant qu'une portée personnelle renferme une quantité d'informations. Le voyage raconté dans ce document fut un échec puisque les trappistes retournent en Europe par la suite, certains s'établissent au Canada au Québec. C'est à partir de 1835, que les Trappistes retournent aux États Unis et arrivent enfin à s'implanter définitivement JOUSSET Graziella STOILOVA Krisiana M1 HISTOIRE 2010 - 2011 Sources utiles au sujet AUTEUR ANONYME, Les tentatives d'établissement des Trappistes en Amérique (17931815), document manuscrit conservé aux Archives de ND du Lac OKA cote : A 00100101 GUILLET Urbain, Lettre de Dom Urbain Guillet à l'évêque de Québec septembre 1809), Archives de l'Abbaye de la Trappe LESTRANGE Augustin, Les lettres de dom Augustin à l'archevêque (1803-1814), conservés aux Archives de Baltimore, de l'Abbaye de la Trappe, de l'Archidiocèse de Québec, et consultables sur internet : http://www.abbaye-tamie.com/ PAULE DARGNIES Fr. [...]
[...] Nous pouvons supposer cela car à cette époque, la rédaction des récits de mémoire de voyages était assez répandue. Malgré l'anonymat de l'auteur, nous pouvons dire que, grâce à la forme du texte, celui-ci a participé au groupe des fondateurs du mouvement trappiste en Amérique au début de XIXe siècle. À travers le texte, nous apprenons que l'auteur était un élève trappiste français, envoyé au château de Velda en Allemagne, choisi pour rejoindre ses Frères à la Valsainte. Cependant, suite à la rencontre avec le Père Urbain à Francfort, qui leurs fit part du projet d'établissement en Amérique, lui et ses compagnons décident alors de suivre dom Guillet dans la réalisation de son projet. [...]
[...] Ils rejoignent la ville d'Amsterdam, début 1803, qui sera leur point de départ pour les Amériques. Après trois mois de voyage, ils arrivent à Baltimore1, le 4 septembre 1803, où ils seront accueillis et logés par M. Nagot, supérieur du Collège Sainte-Marie, en attendant d'obtenir une terre définitive pour l'implantation des Trappistes en Amérique. Le groupe s'élargit avec l'ajout des Pères exemplaires : Basile, Maurice, Dominique, Robert, ainsi que de nouveaux adeptes, venus des alentours. Néanmoins, la communauté connait quelques fuyards européens qui ont profité du voyage sans frais. [...]
[...] Ce texte ne nous décrit pas la traversée de l'Atlantique pour rejoindre l'Amérique. Par contre, il nous permet d'aborder le thème de l'accueil dans les villes, que ce soit en Amérique et en Europe, en abordant la question de la charité des habitants. Nous pouvons établir une comparaison entre les deux continents. Ce document étaye la volonté de vouloir s'implanter en Amérique et les difficultés qu'ils ont rencontrées pour trouver une terre convenable pour eux. Cela peut nous conduire vers la question suivante : pourquoi vouloir étendre la communauté trappiste et pourquoi l'Amérique ? [...]
[...] Le document nous décrit cela, mais pour aller plus loin, il est nécessaire de le compléter par d'autres sources. Par ailleurs, nous pouvons rechercher des documents américains qui pourraient nous donner le point de vue des habitants américains sur les moines européens venus tenter leur chance dans ce nouveau pays. Nous pouvons nous interroger aussi sur la réputation que les moines avaient auprès des habitants. Par ailleurs, ce texte n'aborde pas ce thème. Donc, nous pouvons constater que ce document n'aborde pas le thème de l'intégration des moines au sein des communautés locales. [...]
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