Le commerce négrier est réglementé. En effet, pour pouvoir trafiquer les navires doivent payer un impôt, « le capitaine paya les coutumes et ouvrit la traite » (l 1). La coutume est l'impôt que les commerçants européens qui trafiquaient sur les cotes d'Afrique payaient aux souverains des pays concernés pour avoir le droit de faire la traite. Le commerce commence donc par cela. Sur le navire c'est le capitaine qui commande. Il paie les impôts, mais décide également de la destination du navire ou des esclaves à commercer : « le capitaine dans cette position critique se décida à surpayer les noirs » (l 92). Le navire est chargé d'armes, de « pistolets, fusils, et sabres » (l 7). Une cargaison de traite était ainsi composée d'une infinité d'articles dont la variété et la qualité devaient répondre au goût des négriers noirs. En effet, c'étaient ceux-ci qui amenaient les esclaves aux navires européens : « on entra à nouveau en communication avec les nègres pour la traite » (l 86).
[...] Ceux-ci ont une mortalité plus importante que chez les esclaves contre 12%. Le capitaine est le chef du navire et par conséquent responsable de certaines difficultés. En effet, l'auteur nous dit que le capitaine avait embarqué peu de vivres ( ) et que les provisions de pain et de viandes se trouvaient en grande partie consommées 43-44). La préparation d'un navire négrier est environ moitié plus chère qu'un navire de commerce normal. Tant pour l'équipage plus nombreux, l'avitaillement plus important que pour la cargaison de traite. [...]
[...] Ces difficultés commerciales semblent annoncer le déclin de la traite des noirs. En effet, en 1804, la France napoléonienne est victime du Blocus continental qu'a mis en place l'Angleterre. De plus, le commerce de la traite a largement diminué depuis la révolte de Saint-Domingue (1791). Joseph Mosneron, a quant à lui bien prospéré. Après avoir été matelot sur un négrier, il deviendra un armateur à son tour et sa société prospéra jusqu'en 1834 bien après l'abolition de la traite en 1815. [...]
[...] En plus de la maladie, les marins souffrent de la région : cette ile est tellement malsaine que les nègres du pays n'osent y habiter (l55). De plus, les navires européens supportaient mal le climat : il s'endommageait grandement dans ces eaux chaudes et stagnantes ou le ver a bien plus de prise sur la partie submergée des bâtiments La chaleur et les pluies sont nuisibles aux navires. Ce sont des terres ou les moustiques polluent : «une des plus grandes incommodités que nous éprouvâmes dans notre séjour fut occasionnée par la morsure des moustiques et cousins qui, aussitôt le coucher du soleil, s'élèvent et forment un nuage 70). [...]
[...] Le navire est chargé d'armes, de pistolets, fusils, et sabres (l7). Une cargaison de traite était ainsi composée d'une infinité d'articles dont la variété et la qualité devaient répondre au goût des négriers noirs. En effet, c'étaient ceux-ci qui amenaient les esclaves aux navires européens : on entra à nouveau en communication avec les nègres pour la traite 86). Sur le navire les hommes sont polyvalents. En effet l'auteur occupe une tache d'armurier alors que ce n'est pas son travail d'origine : on créa un atelier d'armuriers composé d'une enseigne et des trois pilotins dont pas un ne savait démonter et remonter la batterie d'un fusil 10). [...]
[...] L'auteur nous dit que le navire embarquera au total 140 noirs : et traita en totalité 140 noirs (l94). C'est un nombre d'esclaves très faible, même pour un navire de petite taille. Ce qui en fait un navire peu rentable pour un si long voyage. Dans ce texte tous les reproches semblent être faits au capitaine du navire. L'auteur met la responsabilité de l'échec de l'expédition sur le compte du capitaine. Sur son inexpérience, celui-ci ayant mal prévu la quantité de vivre, et ayant mal négocié les esclaves. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture