La première moitié du XIXe siècle apparait comme une période de troubles et de transformations économiques. En effet l'année 1840 se situe au cœur d'un nouveau processus, celui de l'industrialisation et de la mécanisation. C'est l'époque de mise en œuvre de découvertes techniques, qui comme nous pouvons le constater profitent tout d'abord aux industries textiles, comme le secteur de la filature de coton qui sera mécanisé en premier.
Cette mécanisation accrue entrainera une concentration d'entreprises puis la naissance de grandes manufactures exigeant une main d'œuvre abondante. Ainsi Louis- René Villermé, médecin, réalisa une grande enquête sur la condition ouvrière. Cette enquête fut publiée en 1840 et met en valeur, dénonce la misère ouvrière de l'époque, notamment dans le département du nord, à Lille.
Cette enquête intitulée "Tableau de l'état physique et moral des ouvriers employés dans les manufactures de coton, de laine et de soie" a été réalisée à la demande de l'Académie des sciences morales et politiques. Il serait alors intéressant d'étudier à l'aide de la description faite par l'auteur, les conditions de vie, de travail des ouvriers de Lille, en rapport avec une évolution et un changement radical de la manière de produire ainsi que l'émergence de la question sociale.
[...] Il serait alors intéressant d'étudier à l'aide de la description faite par l'auteur, les conditions de vie, de travail des ouvriers de Lille, en rapport avec une évolution et un changement radical de la manière de produire ainsi que l'émergence de la question sociale. I Les conditions de vie, de travail des ouvriers de Lille Leurs logements Cet extrait d'enquête est consacré à la description des conditions de vie des ouvriers de nouvelles usines de Lille. En effet, on peut apprendre que les ouvriers de ces usines suite à l'industrialisation se regroupent dans un quartier de Lille bien précis, ils y vivent dans un espace étroit et réduit, dans des habitations telles les caves et les greniers comme l'auteur nous l'indique. [...]
[...] Leurs salaires Alors qu'ils fournissent treize heures de travail minimum par jour, ces ouvriers gagnent un salaire extrêmement pauvre. Celui-ci varie selon le sexe, selon les capacités physiques ou encore intellectuelles, mais surtout selon s'il s'agit d'un adulte ou d'un enfant. Le salaire varie de 45 à 15 sous. Louis-René Villermé a alors fait l'étude du gain de l'ouvrier à l'année en comptabilisant les besoins primaires, comme se nourrir, se loger, se laver Une famille d'ouvriers vit dans des conditions de gênes et de mal-être, étant pour la plupart aussi sujette à maladies liées au travail du coton et de la filature, mais aussi liées à leur sous-alimentation. [...]
[...] Au terme de cette analyse, nous avons pu étudier, découvrir la vie des ouvriers de Lille, de comprendre les changements économiques et sociaux au début de l'industrialisation. Cette enquête a une portée universelle puisqu'elle a été établie à la demande de l'académie des sciences morales et politiques, pour marquer les esprits et la mémoire des lecteurs et pour aborder la question sociale qui à l'époque venait tout juste d'émerger au sein de la société. Toujours est-il que cette question sociale, étudiée par de nombreux sociologues et penseurs comme Marx avec la lutte des classes et toujours d'actualité et ne cesse de faire l'objet de différents débats orientés autour de la question sociale, mais aussi sous des angles bien différents qu'à l'époque de Louis-René Villermé. [...]
[...] "Tableau de l'état physique et moral des ouvriers employés dans les manufactures de coton, de laine et de soie", Louis-René Villermé (1840) La première moitié du XIXe siècle apparaît comme une période de troubles et de transformations économiques. En effet, l'année 1840 se situe au cœur d'un nouveau processus, celui de l'industrialisation et de la mécanisation. C'est l'époque de mise en œuvre de découvertes techniques, qui comme nous pouvons le constater profitent tout d'abord aux industries textiles, comme le secteur de la filature de coton qui sera mécanisé en premier. [...]
[...] Le phénomène d'industrialisation va concerner certains secteurs, en premier, ce sont les secteurs du coton et e la filature qui sont en effet les plus touchés. On assiste donc à une mécanisation accrue du secteur du textile entraînant la concentration d'entreprises et donnant naissance à de grandes manufactures, à de grandes usines, comme celles de Lille, demandant une main d'œuvre conséquente. L'Apparition d'un nouveau groupe liée à la croissance de l'industrie : Le prolétariat À cette époque, c'est-à-dire au début de l'industrialisation, se pose un problème démographique majeur. [...]
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