Le système scolaire en France au XIXe siècle

Résumé du document

Ce document est un extrait du livre « Histoire des institutions scolaires depuis 1789 » rédigé en 1990 par Claude Lelièvre, professeur d'histoire de l'éducation. Le livre dont est extrait ce document est composé de 8 chapitres concernant les institutions scolaires françaises et couvrant une période allant de la Révolution française à nos jours. L'extrait, quant à lui, est composé de 61 pages organisées chronologiquement et couvrant une période allant de la Révolution française à Vichy. Le document étudié est divisé en deux chapitres intitulés « la dualité public-privé » et le second intitulé « la dualité primaire-secondaire public. »
Le texte nous démontre dans un premier temps les différences, les nuances et les conflits qui existent entre l'enseignement public et l'enseignement privé (depuis le Directoire jusqu'à 1914) et il nous démontre également dans un second temps les différences entre le primaire et le secondaire public (période allant de 1830 à 1940) toujours dans le contexte des lois scolaires entamées dès la Révolution française.

Extraits

[...] Le secondaire : ordre de l'élite sociale C. Duel entre le secondaire public et le primaire public D. Vers l'école unique : l'élitisme républicain I. La dualité public/privé A. Les guerres scolaires de la restauration et la monarchie de Juillet Concerne les institutions scolaires pendant les périodes de retour à la monarchie, période allant de 1814 à 1848 (on n'inclut pas ici la période des Cent Jours). politique du Régime et de l'Église sont en accord sous la restauration en ce qui concerne l'enseignement : les ultraroyalistes prônent un retour à l'Ancien Régime et l'Église, grâce à cela peut retrouver le monopole qu'elle avait sur l'éducation avant la Révolution française et le premier empire. [...]

[...] Conséquence en 1920 c'est la ruine secondaire privé. Mais cette école unique favorise l'exode rural et multiplie les déclassés et les déracinés. Selon certains elle sert à produire des malheureux. Toutefois, il s'agit bel et bien de l'égalité des enfants devant l'instruction malgré les oppositions de la droite et même de l'extrême gauche les programmes classes élémentaires des lycées sont ceux de l'enseignement primaire. Les classes primaires deviennent l'équivalent des classes élémentaires du secondaire. Les classes du secondaire deviennent gratuites dans les années 30. [...]

[...] Socialistes pensent qu'il faut éduquer les enseignants, instituteurs, les émanciper même si ceux-ci sont dans le même temps contre l'expansion du mouvement de syndicalisation des instituteurs. On passe de la neutralité religieuse à la neutralité scolaire. En gros, cela veut dire tenter une absence de politisation dans les écoles. C'est un coup dur pour l'Église et un problème pour les parents qui doivent envoyer leurs enfants dans des écoles publiques. L'Église confie à l'État l'observation de la neutralité religieuse et politique. Elle se rattache à la cause de l'État, mais à contrecœur. [...]

[...] École primaire est l'école du peuple, différente de l'école secondaire, école des privilégiés, notables et bourgeois. Ce certificat d'études n'est pas utile à tout le monde de la même manière. Pour les ouvriers, cela ne facilite pas l'insertion sociale, mais pour les employés de grandes administrations (par exemple) cela fait toute la différence, car il a une caractéristique positive et au final un rôle de plus en plus important dû à l'évolution des structures socioprofessionnelles et à la croissance du secteur tertiaire. [...]

[...] Il ne s'agit pas d'un combat antireligieux, mais d'un affermissement de la République. Pour cela il faut également développer l'instruction des femmes pour un meilleur maintien de la République. Si on ne lui enseigne pas la bonne politique, elle ne pourra pas en faire de bonnes. Création prioritaire d'écoles normales de femmes entre 1881-1882 Ferry pour en faire des institutrices. C. Neutralité religieuse et engagement républicain Le but c'est d'affermir la République par l'école publique laïque, neutre religieusement et engagée politiquement. [...]