Suite à la lecture de la lettre du soldat Charles Guinant écrite le 18 mars 1916, il est normal de s'interroger sur bien des questions concernant la Première Guerre mondiale. Mais l'une des premières que l'on se pose est sans conteste : ont-ils laissé faire cela longtemps ? La réponse est nuancée : en effet, en 1917, de nombreuses rébellions ont lieu dans les régiments, on les appelle des « mutineries », source de revendications, elles touchent tous les fronts en France.
Comment ont réagi les dirigeants de l'époque ? Qu'en est-il aujourd'hui ? Le sujet est-il définitivement enterré ?
[...] Une minorité d'entre eux sera exécutée par un peloton d'exécution (554 condamnations à mort dont environ 50 effectives en partie grâce à Raymond Poincaré, alors président de la République, qui va gracier 90 à des cas qui lui seront présentés) - Bilan Le bilan de ces révoltes fut lourd : au total, on peut dénombrer clairement condamnations données par les conseils de guerre, plus ou moins lourdes. Parmi elles : -1381 condamnations aux travaux forcés -554 condamnations . Lire la suiteà mort (dont 49 effectives) Sur ce chiffre, beaucoup de polémiques circulent, plus de la moitié des archives militaires ayant disparu. + Incertitude sur le nombre exact de mutinés: 25 000- selon certains et 60 000- selon d'autres. [...]
[...] Je t'aime, j'espère qu'on se reverra dans un autre monde, je te remercie pour tous les merveilleux moments que tu m'as fait passer, je t'aimerai toujours. Adieu Soldat Charles Guinant Après une telle lettre, il est normal de s'interroger sur bien des questions concernant la Première Guerre mondiale. Mais l'une des premières que l'on se pose est sans conteste : ont-ils laissé faire cela longtemps La réponse est nuancée : en effet, en 1917, de nombreuses rébellions ont lieu dans les régiments, on les appelle des mutineries source de revendications, elles touchent tous les fronts en France. [...]
[...] Les mutineries, définitions et causes 1 - Introduction : Où ? Quand ? Comment ? Les mutineries en 1917 n'arrivent pas seulement en France : les premières seront déclenchées en 1916 par des régiments russes suite à l'offensive du général Nivelle, puis les Français prendront le relais plus tard, suivis de près par une mutinerie anglaise peu connue et qui aura également lieu dans le camp d'Etaples, dans le Nord-Pas-de-Calais. Ces contestations militaires touchent environ cinquante régiments différents, et ce sur toute la France. [...]
[...] Mais c'est en France que le sujet prête alors au plus grand nombre de litiges : le 5 novembre 1998, Lionel JOSPIN, 1er ministre socialiste à l'époque déclare que les fusillés des mutineries de 1917 doivent [je cite] : réintégrer pleinement notre mémoire commune nationale [fin de citation]. L'opposition lui reproche de cautionner la désobéissance envers les valeurs de la République et plus précisément envers les valeurs militaires. A gauche, on considère ces mutins comme des pacifistes tandis qu'à droite on défend la notion traditionnelle d'autorité portée par l'armée, vue comme protectrice suprême de l'unité nationale. [...]
[...] Les soldats et les mutineries en 1917 : l'analyse des hommes politiques de nos jours Lecture préliminaire Verdun, Le 18 mars 1916, Ma chérie, Je t'écris pour te dire que je ne reviendrai pas de la guerre. S'il te plaît, ne pleure pas, sois forte. Le dernier assaut m'a coûté mon pied gauche et ma blessure s'est infectée. Les médecins disent qu'il ne me reste que quelques jours à vivre. Quand cette lettre te parviendra, je serai peut- être déjà mort. [...]
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