Empire d'Autriche, 1848, printemps des peuples, nationalistes
L'année 1848 amena dans toute l'Europe une vague de révolution, notamment libérales, sociales et nationalistes, appelé le « printemps des peuples ». De nombreux pays tels que la France, l'Italie ou encore l'Autriche ont vécu ces mouvements, modifiant plus ou moins leurs organisations.
C'est une période ou l'on peut dénombrer certaines tensions entre les Grandes puissances européennes (France, Autriche, Prusse), qui chacun leurs tours, vont connaître des mouvements contestaires différents.
[...] - Mais le texte promulgué en mai est trop frileux et provoque d'immédiates émeutes : le 15 mai 1848, la ville s'insurge à nouveau ; Ferdinand Ier se réfugie à Innsbruck tandis qu'est annoncée la convocation d'un parlement constituant, élu au suffrage universel. Ce projet favorise d'emblée les revendications nationales. - L'armée et le chancelier Schwarzenberg mobilisent alors les forces conservatrices, ce qui leur permet de reprendre Vienne le 27 juin. - Le 7 Septembre, le parlement, réunis durant l'été, abouti à l'abolition du système seigneurial, ceux qui sont aux pouvoirs ont des avis divisés et la cour ayant quitté Vienne, le comité central démocrate s'approprie la capitale. [...]
[...] Mais à la fin de l'été, les faits prennent un tournant plus populaire et violent. C'est le cas lors du blocus de Vienne : le les ouvriers des faubourgs de Vienne prennent d'assaut le ministère de la Guerre ainsi que l'arsenal et massacrent le ministre Latour en personne. La cour impériale, le parlement et la population viennoise sont horrifiés. Le gouvernement (qui s'est réfugié en Moravie, à Olmutz) n'aura dès lors aucun mal à dresser une armée contre les insurgés. [...]
[...] L'Empire paraît plus que jamais au bord de la dislocation. Cependant, après la mort de sa fille lors d'une émeute tchèque à Prague, le prince de Windischgrätz soumet la ville (17 juin 1848) et établit une dictature militaire en Bohême, dissous le congrès panslave et le gouvernement (commission nationale). Du côté Croate, aidé par l'Autriche, Jellachich, figure nationale, convainc le peuple que le salut se trouve au côté de l'Autriche. Cette dernière soutient alors la Croatie dans une certaine révolution culturelle, avec une renaissance de la langue croate, en plus d'une aide militaire et financière pour s'en faire une alliée de poids contre la Croatie. [...]
[...] La menace russe, d'intervenir en Hongrie, montre plus une volonté de prendre pied en Europe de l'est que d'un réel soutien à l'Empire d'Autriche, qui reste là encore une puissance rivale. Il faut savoir que cela reste une période de forte expansion pour la Russie, notamment en Pologne, dans les états Baltes. C'est dans cette même optique que la Russie a et intérêt à soutenir l'éveil des mouvements nationalistes. Après Mars hommes du tsar Nicolas 1er interviendrons en Russie et participerons à la reprise de Budapest. On peut également s'interroger sur le point de vue de l'auteur. [...]
[...] Proximité avec la confédération allemande et l'Italie. Aux frontières de l'Empire d'Autriche se situent un modèle radicalement différent qui est la confédération allemande, avec notamment le parlement de Francfort. Celui-ci ressort plus crédible de cet épisode, paraissant un modèle plus stable, au point que certaines régions d'Autriche ont même pensées à s'insérer dans cette confédération pour échapper aux violences ayant lieu dans l'Empire. De l'Empire d'Autriche, la contagion révolutionnaire gagne l'Allemagne et l'Italie, ou les garnisons Autrichiennes sont chassées dès le mois de Mars (Venise, les 5 jours de Milan . [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture