Robert Schuman, Paul-Henri Spaak, Hubert Beuve-Méry, discours, Seconde Guerre mondiale, Guerre froide, maintien de la paix, réconciliation franco-allemande, construction européenne, réarmement, souveraineté, UE Union européenne, crise économique, démembrement de l'Europe, grandes puissances, communisme, OTAN Organisation du traité de l'Atlantique nord, ONU Organisation des Nations Unies, question militaire
Robert Schuman, auteur de notre premier texte, est un homme d'État français né en 1886 et mort en 1963. Il fut le ministre des Affaires étrangères sous la Quatrième République ainsi que le président du Conseil des ministres, puis du parlement européen. Robert Schuman est considéré comme l'un des pères fondateurs de la construction européenne.
L'auteur de notre deuxième texte, Paul-Henri Spaak, est un homme d'État belge né en 1899 et mort en 1972. Il fut lui aussi ministre des Affaires étrangères et Premier ministre et il est considéré également comme l'un des pères fondateurs de l'Europe.
L'auteur de notre dernier texte, Hubert Beuve-Méry, est un journaliste français né en 1902 et mort en 1989. Il est le fondateur du quotidien « Le Monde » et du mensuel « Le Monde diplomatique ».
Notre commentaire est composé de trois textes : le premier texte est un discours de Robert Schuman devant l'Assemblée européenne de Strasbourg, le 24 novembre 1950. Le deuxième texte est un discours de Paul-Henri Spaak à Strasbourg le 9 mars 1953 et le dernier texte est un extrait du journal « Le Monde » du 1er septembre 1954.
[...] Son idée est donc de créer une organisation entre les États européens (lignes 1 à 17). Il se penche ensuite sur les questions militaires (lignes 18 à 27) puis montre la volonté de construire une Europe, tout en se penchant sur la question du réarmement de l'Allemagne et sur la volonté des Français d'augmenter les moyens de défense ainsi que la volonté d'apaiser les tensions (lignes 28 à 53). Pour terminer, Robert Schuman rappelle la place du Canada et des États-Unis ainsi que la potentielle place de l'Allemagne dans une armée atlantique. [...]
[...] En effet, la France a toujours de la rancœur envers l'Allemagne suite à la Seconde Guerre mondiale. Celle-ci veut donc à tout prix empêcher l'Allemagne de se reconstruire et l'empêcher de faire partie de l'ordre européen. Le but étant de mettre l'Allemagne hors d'état de nuire en cas de nouveaux conflits. Cette idée de réconciliation franco-allemande a notamment été évoquée leur du discours de Robert Schuman le 9 mai 1950. La réconciliation est nécessaire, car ce conflit empêche d'instaurer une paix durable. Elle permettrait de mettre en avant la volonté de paix en Europe. [...]
[...] Robert Schuman propose alors de mettre en commun la production de charbon et d'acier de la France et de l'Allemagne. De cette idée va découler la création d'une Communauté européenne de Charbon et d'Acier (CECA), le but étant de devenir la première institution supranationale européenne. Cette mise en commun de production va alors permettre de relever le niveau de vie des Européens et engager le premier pas vers une Europe unie. Cette institution va alors mener à la création d'une Haute Autorité, institution supranationale, qui va prendre des décisions dans le domaine du charbon et de l'acier. [...]
[...] Le deuxième texte est un discours de Paul-Henri Spaak à Strasbourg le 9 mars 1953 et le dernier texte est un extrait du journal « Le Monde » du 1er septembre 1954. À partir de la moitié du XXe siècle, l'Europe est en pleine reconstruction. En effet, celle-ci est encore traumatisée par la Seconde Guerre mondiale, guerre très meurtrière et très destructrice sur les plans politiques et économiques. L'Europe en reconstruction n'est donc plus au centre du monde, cela marque alors la fin de la mondialisation à l'européenne. [...]
[...] Pour terminer, notre troisième document issu du journal « Le Monde » nous relate que le principal sujet est le réarmement de l'Allemagne, ainsi que la notion d'entente puis le journal nous donne sa vision de la C.E.D (Communauté européenne de Défense) (lignes 1 à 18). Il est exprimé que la ratification du traité est impossible et que l'Europe sait à quoi s'attendre si l'on entame le réarmement de l'Allemagne et que cette idée de réarmement n'est pas bonne pour l'Europe (lignes 19 à 41). [...]
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