Le texte concernant la Révolution à Munich est un discours de nature politique prononcé par Kurt Eisner, dans une brasserie munichoise, la Mathaser, au cours de la nuit du 7 au 8 novembre 1918. Ce discours s'adresse dans un premier temps aux ouvriers, aux soldats et aux paysans, et dans un second temps il est destiné aux officiers et à l'ensemble du peuple bavarois.
En novembre 1918, une révolte éclate à Kiel. L'Etat-major allemand sait que la guerre est perdue mais il veut faire un baroud d'honneur mais leur volonté n'est pas suivie par les marins qui décident de se révolter. Ils prennent alors le contrôle de Kiel et ils s'allient avec les ouvriers de la ville. Ils forment alors un conseil de soldats et d'ouvriers qui s'inspire du modèle soviétique instauré depuis la révolution bolchevique de 1917. Le mouvement s'empare alors de grandes villes allemandes dont Hambourg et Brême ainsi que Munich.
La révolte en Bavière est menée par la branche de gauche de l'USPD représentée par Kurt Eisner. La révolte, qui se déroule le 07 novembre, est une manifestation pour la paix, qui est obtenue dans un premier temps par l'armistice du 11 novembre 1918 puis par le traité de paix signé le 28 juin 1919 à Versailles. La révolte bavaroise s'empare alors des casernes et reçoit le ralliement des soldats qui conduit à la fuite du roi, Louis III de Bavière.
Ceci nous amène à nous demander en quoi ce discours annonce-t-il la mise en place d'une république socialiste en Bavière.
[...] C'est aussi une volonté des socialistes de créer une Allemagne forte après l'affaiblissement qu'elle a connue à cause de la guerre et des différents mouvements révolutionnaires. Ainsi comme le dit Kurt Eisner il est nécessaire de participer à l'édification du monde nouveau pour affirmer la nouvelle unité de l'Allemagne qui est en train de se construire. La révolution de Munich apparaît comme un événement majeur pour les socialistes allemands. En effet elle permet d'édifier un régime populaire qui repose sur un idéal de paix. Ce régime s'oppose ainsi au Reich allemand mais dans le but de l'affaiblir et constituer une unité allemande plus forte. [...]
[...] La révolte en Bavière est menée par la branche de gauche de l'USPD représentée par Kurt Eisner. La révolte, qui se déroule le 07 novembre, est une manifestation pour la paix, qui est obtenue dans un premier temps par l'armistice du 11 novembre 1918 puis par le traité de paix signé le 28 juin 1919 à Versailles. La révolte bavaroise s'empare alors des casernes et reçoit le ralliement des soldats qui conduit à la fuite du roi, Louis III de Bavière. [...]
[...] La révolution de Munich conduit à la construction d'une république que se veut indépendante par rapport à l'Etat allemand. Ainsi il est dit que La Bavière est de ce jour un Etat libre et il est aussi mentionné qu' Une époque nouvelle se lève ! Cette situation s'explique par le fait que l'Empire wilhelmien est déjà fragilisé par la guerre qui tourne en défaveur du Reich et par l'essor des révoltes dans les ports allemands. L'affirmation de l'indépendance de la Bavière s'explique dans la volonté de s'administrer de manière autonome notamment dans la gestion politique. [...]
[...] Dans son discours, Kurt Eisner prône la création d'un régime de nature populaire. Ce régime est une république démocratique et socialiste. Ce régime se constitue dans un premier sur des principes d'égalité et dans un second temps Kurt Eisner montre que ce régime doit trouver un caractère légitime et légal. D'après ce qu'a écrit Karl Marx dans le manifeste du parti communiste, tous les hommes sont frères ce qui signifie donc que tous les hommes sont égaux les uns par rapport aux autres. [...]
[...] La révolution de Munich a permis d'instaurer des principes d'égalité, mais cela ne signifie pas pour autant que le régime qui découle de cette révolution soit légale et légitime. Kurt Eisner tente, par l'intermédiaire de son discours, d'apporter les solutions à ce problème de légalité et de légitimation. La République de Bavière est instaurée par l'intermédiaire d'une révolution, c'est-à-dire un changement brutal de la structure politique et sociale d'un pays par l'instigation d'une partie de la population. Toutefois, une révolution ne permet pas de créer un régime légal et cette légalité doit venir de structures politiques et par un vote pour pouvoir légitimer le mouvement. [...]
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